Le voyage en train n'avait pas été très long, ce qui était tant mieux pour Kurogané. Il n'avait jamais aimé voyager en train ou en avion. Il y avait toujours un mioche pas loin pour vous casser les oreilles avec ses cris. Et le jeune homme détestait les gamins. Bien sûr, ce voyage n'avait pas échappé à la règle, et l'homme aux yeux rouges eut la joie d'assister à une dispute entre un frère et une soeur en bas âge. Alors autant vous dire que, lorsque Kurogané descendit du wagon, il était soulagé et c'était félicité de ne pas avoir frappé les enfants de tout le voyage.

Pour pouvoir accéder au château dans lequel il allait résider pendant les deux prochaines semaines, il fallait traverser une rivière dans une barque. Le brun s'installa sans accorder un regard au marin, et la barque se mit en route. Après quelques minutes de traversée, ils arrivèrent devant un grand château de style baroque. Que fait un château de style occidental au fin fond du Japon? Néanmoins, il continua son chemin, sortant de la barque avec son sac de sport qui servait de valise, et se dirigea vers la porte de la résidence.

A l'intérieur du château, tout était richement décoré dans un style classique qui ressemblait beaucoup aux châteaux qui sont devenus de musées et que l'on peut à présent visités. Kurogané n'aimait pas vraiment cet environnement, c'était pas vraiment le genre de personne à aimer les choses raffinées. Il monta les marches du hall, son sac sur son épaule et, à cet endroit même, quatre corps couchés à même le sol. Le brun était étonné et très inquiété, mais avant qu'il n'ait pu faire le moindre geste pour voir l'état des personnes étendues, il eut l'impression d'avoir les paupières lourdes. Ce n'était pas habituel de sa part de vouloir dormir au milieu de la journée. Il suspectait quelque chose de sur-naturel là dedans. En tout cas, ce n'était sûrement pas son organisme qui éprouvait d'un seul coup de la fatigue. Peut-être était-il arrivé la même chose à ses prédécesseurs. Le jeune homme s'appuya contre le mur pour éviter de tomber, mais cela ne fit rien et il sombra dans le sommeil.

Pour ma première fois en avion je ne savais même pas pendant combien j'étais resté dans ce foutu appareil. En sortant de l'aéroport je me promis de ne plus jamais y remonter. Le trajet avait été long et sans rien faire d'autre que patienter. Au cours de la traversé je revu un vieil ami d'enfance. Il allait au même endroit que moi avec sa soeur, je n'étais pas mécontent de l'avoir vu et il me proposa de faire le chemin ensemble ce que je ne refusa pas. Après avoir récupéré nos bagages nous montèrent dans un taxi et partîmes pour notre nouvelle résidence. Je dormis durant quasiment tout le trajet et me réveilla juste a temps pour dire à Julian de se réveiller. Je sortis le premier pour tenter d'échapper au moment du paiement, au loin je parvenais a entendre une rivière. Quand Julian s'approcha avant même qu'il eut le temps de parler je lui indiquait le chemin à suivre. Le chemin que nous suivions nous mena a une barque avec un vieil homme à l'intérieur. Je profita de la ballade pour m'en griller une.
Arrivé à destination je fut le premier à passer les portes pour entrer dans le hall. Choqué par la décoration totalement je continua mon chemin dans l'espoir de trouver un lit pour dormir. J'avais dormi dans l'avion et le taxi mais le voyage m'avait bien plus épuisé que je le pensais. Peu à peu mes membres devenant de plus endoloris je finis par m'arrêter pour tomber juste à coté d'une petite blonde et sombrer dans un sommeil digne d'un coma. Surement quelques heures plus tard je me réveilla paniqué. Mes mains se précipitèrent toute deux vers ma poche. Mes clopes étaient toujours là, j'ouvris le paquet, aucune ne manquait à l'appel. De voir leurs douce forme je me leva et en sorti une avant de remettre le paquet à sa place en jetant un regard noir plein de suspicion a la petite blonde devant moi. Sans me préoccuper de toutes les personnes endormis que j'enjambais j'ouvris la porte et jeta un coup d'oeil dehors. Une violente douleur me saisit et je tomba par terre en criant.

« Putain mes yeux ! »

En pressant mes globes occulaires avec la paume de mes mains j'essaiyais de me calmer. Après un petit moment la douleur s'atténua mais mon accuité visuelle n'était pas encore revenu je ne distinguait plus que des formes de couleurs autour de moi

Kurogané s'était assoupi au milieu du hall, mais fut réveillé par des cris de différentes personnes. Bizarrement, cela lui rappela le voyage en train et se dit qu'il n'était pas trop tard pour filer un pain aux gamins. Il ouvrit les yeux et découvrit que presque toutes les personnes qu'il avait aperçu avant de s'endormir étaient réveillées. Il se passa une main dans les cheveux tout en grognant, un moyen d'exprimer son mécontentement pour son sommeil soudain. Un des inconnus s'était chargé de faire taire la jeune fille qui criait et le brun lui en fut reconnaissant bien qu'il ne le montra pas.

Ils étaient toujours cinq dans la pièce, dont une toujours endormie. Il y en avait un qui avait des yeux qui saignaient... WTF?! Qu'est ce qu'il lui est arrivé?! Le deuxième, celui qui avait fait taire la fille, demandait ce qu'il s'était passé tout en s'occupant du mec blond. La fille semblaient être la première à s'être réveillée, donc la plus probable à leurs fournir des informations. Kurogané se leva, tout en frottant l'endroit à l'arrière de sa tête où il s'était cogné en tombant.

"Tout le monde va bien?" Demanda le jeune homme de sa voix la plus grognon pour pas qu'on puisse penser qu'il s'inquiétait pour les autres.

Mes yeux, en un instant une peur plus grande que ce que je n'avais jamais connu me saisit. Et si j'étais devenu aveugle. Perdu dans mes pensées les bruits autour de moi s’était transformé en un vague bruit de fond. La panique me saisit encore plus et mon corps se mit à trembler. Je sentais un liquide chaud couler le long de mes joues. Plus rien autour de moi n'avait d'importance, j'étais totalement désorienté, mes yeux refermés et la tête baissée vers le sol. La main douce mais ferme d'une personne que je ne pouvais reconnaître me leva la tête sans que j'ai la force de l'en empêcher. Je reconnu la voix de Julian, ce qu'il venait de dire ne faisait que renforcer mon appréhension. Je me frotta le visage avec le plat de la main avant de la regarder. Je distinguais la couleur rouge. J'avais gardé un maigre espoir que n'ai juste voulu m’inquiéter, mais maintenant je me sentais encore plus emporté dans les ténèbres. Je saisis la main de mon ami et m'y accrochait fermement, ce contact me maintenait lucide. Je ne sais pas combien de temps je restais comme ça mais je sentis que mes yeux avait arrêtés de saigner. Peu a peu la douleur s'atténua et les tremblements s’arrêtèrent, je voyais toujours un peu flou mais je pouvais à nouveau voir les détails du visage de Julian. Je me tournais et vit deux autres personnes autour de moi la petite blonde et un homme qui avait l'air renfrogné. Je remerciais Julian avec une douce tape sur l'épaule. Doucement je me remis debout. Toutes les personnes dans la pièce avait l'air aussi perdu que moi. La porte derrière moi avait été refermé mais elle se rouvrit bien trop vite à mon goût, une fille que j'eut du mal à distinguer entra et comme nous tout auparavant s’effondra endormi.
Je couru vers elle pour essayer de la rattraper mais mes jambes avaient encore du mal à se mouvoir correctement et je la regarda tomber à coté de moi. Le bruit de son corps heurtant le sol rendit le calme à cette pièce. Je m'approcha très près pour voir si elle n'était pas blesser mais mon juste fut arrêter par l'odeur que je sentis. De la marijuana, la fille sentait assez fort cette substance dont j'avais très grand besoin en ce moment précis de ma vie. Je délaissa complètement son état physique pour me préoccuper de la fouiller, très vite je trouva un paquet de cigarette vide avec une forte odeur de joint à l'intérieur. Déçu je m'adossa au mur le plus proche et resta le regard braqué sur la jeune fille. Tour à tour regardait toutes les personnes autour de moi. Personne ne comprenait rien, j'avais une petite idée du problème mais je me garda bien de la mentionner.

Ceux qui étaient réveillés allaient bien. A part peut-être celui qui s'était fait cramé les yeux, mais au bout de quelques minutes, Kurogané put constater qu'il alla mieux après. Il était vraiment intrigué par ce qui se passait ici. C'était censé être de simples vacances dans une résidence, mais voilà qu'ils s'endormaient dès leur entrée et que juste après, ils brûlaient sous le soleil. Lui qui était venu ici pour se reposer, c'était raté.

Une autre fille entra dans la pièce, et avant même qu'on ne put faire quoi que se soit, elle aussi s'endormit à son tour. Le blond, qui avait précédemment mal aux yeux, essaya de la ratrapper mais se fut un échec. Au contraire, il se mit à la fouiller. Okaaaay... Normal... Il sortit un paquet de cigarettes vide. Il fut déçu. Apparemment, de ce que Kurogané pouvait sentir, il s'agissait de marijuana. Un accro? En tout cas on peut dire qu'il a une curieuse manière d'aider les gens. Le deuxième, son pote si Kurogané avait bien deviner, s'occupa de vérifier l'état de santé de la nouvelle arrivée.

Très vite, deux nouvelles personnes entrèrent encore une fois. Ils connurent le même sort que tous les autres. Donc si je devine bien: on est parfaitement normal avant d'entrer. Mais après avoir passer la porte, on s'endort, et lorsqu'on se réveille, on est vulnérable au soleil. Il doit y avoir quelque chose dans la pièce qui fait ça. En tout cas, si c'est diffusé, on voit rien de spécial. Il n'y a pas d'odeur non plus. C'est bizarre tout ça...

Le premier homme, le brun qui avait vérifié l'état de tout le monde, attira l'attention de Kurogané sur la main de la fille qui les avaient réveillés au début. Effectivement, celle-ci portait un gant et essayait de cacher sa main derrière son dos. Ce n'était sûrement pas naturel. Mais l'homme aux yeux rubis passa ce détail, peu intéressé. Il était plus inquiété sur ce qu'il se passait.

Le brun commença à donner des ordres à tout le monde. Bien que le japonais n'aimait pas forcément recevoir des ordres (s'il voulait devenir policier c'était bien pour son père, mais faire ce que lui demandait ses supérieurs était bien la seule chose qui le gênait dans ce métier), il fit ce qu'on lui dit vu que pour l'instant ils n'avaient pas d'autres solutions. L'utilisation du mot "cadavre" l'amusa, vu que pour l'instant, ils étaient censés être endormis et donc bel et bien vivants. Kurogané ramassa un des deux garçons qui étaient rentrés en dernier et le plaça sur son épaule tout en suivant les autres dans une autre pièce.

Edit du STAFF : Julian a porté Johanne sur le dos. Léon, Jihanne. Kurogané, Léandre puis ensuite Ephrem jusqu'à la salle de réception.

Je suis crever, je la tête en feux, non ce n'est pas une mauvaise blague sur mes cheveux, connard. Le fabuleux 2 heures d'avion pour ensuite avoir une fabuleuse promenade en foutue barque avec le Vieillard qui puait la campagne. Décidément, papa aurait pu trouver mieux pour le dernier transport. Je serais donc les dents et enfournait au plus loin dans mes oreilles possibles mes écouteurs qui me crachait le nouveau Hit de Three Days Grace dans les oreilles.

On était arrivé, j'enlevais donc un écouteur et lançait le bruit que toute personne fait quand on lui parle et qu'on a de la musique dans les oreilles "HANNN ?" Pour toute réponse, j'eu droit à recevoir mes 2 grosses valises sur le sol et j'attrapais ma sacoche. Je regardais surprise le vieillard qui était déjà en train de repartir.

Je remis mon écouteur en grognant, monta le volume et attrapa mes 2 mastodontes de valises, quand je pars, j'oublie rien! Ok, une valise constituée juste de choses illicite mais ça, c'est pas pareil! Si jamais j'en manquais ? Ça serait affreux! Je marchais jusqu'au bâtiment et entrait. Rendue dans la baraque, je souris, me disant qu'enfin, il y aurait plus de vieux pouilleux comme l'autre. C'était classouille en plus, genre aristocrate, les richissimes quoi! Mais en voyant les bancs à l'entrée, j'eux, une flemme qui m'envahis! Je m'y affalai donc un bon… je sombrais...

Et merde. Cette pensée frappa le Marsh après quelques minutes à attendre dans le grand Hall d'entrée. Le voyage avait été horriblement long, malgré tout le confort de son jet privé. Tout ça sentait les emmerdes. Ou plutôt, il trouvait toujours que ça puait les emmerdes quand il n'était pas derrière son bureau en train de travailler. Et même là, quelques pressentiments d'une journée de merde pouvaient l'atteindre alors même qu'il avait son cul posé sur la royale chaise de son royal bureau. Et il s'avérait qu'il avait toujours raison. Ou du moins à soixante-seize pour cent du temps. Peut-être que ça lui venait du fait que depuis qu'il était en poste dans ses deux facettes d'entreprises, il avait été victime une quarantaine de fois d'enlèvement, bien plus d'une centaine de hold-up et bien d'autres surprises qui n'en étaient plus. Au fil des années il s'en était malheureusement habitué. Ou peut-être que c'était seulement un come-back de sa paranoïa. Ce qui était tout à fait plausible. C'était facile de trouver toute cette situation louche. Après l'avions, le taxi et puis la traverse en bateau...

Mais au final, il s'était convaincu que c'était réellement le bon moment de prendre des vacances parce qu'il avait peur de toutes situations.

Et pourtant. Une lourdeur dans le corps lui mit la puce à l'oreille. C'était vraiment pas très courant pour un insomniaque médicamenté de se sentir prêt à s'endormir sans qu'il en soit l'heure. Quelque chose n'allait pas. Sa concentration le fuyait et un mal fou à garder les yeux ouverts l'assommait. Il n'y avait qu'une seule explication. Il n'avait rien bu, ni mangé qui provient de ce lieu. Il n'était que là à attendre que quelqu'un passe pour lui indiquer où prendre sa clé pour la chambre. Il n'avait fait que respirer. Donc il y avait un produit dans l'air. En prenant trois plombes pour, Elric tourna la tête vers la porte de sortie. OK... Aucune chance qu'il l'atteigne. Le richissime vacancier posa par terre sa valise et se coucha de lui-même par terre, tête bien calée dans ses bagages. Il prit une grande inspiration et ferma les yeux.

( ouff, j'espère que l'inspiration c'est comme l'appétit... )

Je n'était tout de même pas mécontent de descendre de cet barque. Je n'aimais pas vraiment les voyages sur l'eau. Tout en me dirigeant pas à pas vers l'entrée du château, j'observais de nouveau le sublime paysage qui l'entourait. Je l'avais déjà vu en photo, mais je n'avais pas vraiment fait attention aux abord de celui-ci, qu'on ne voyait pas complètement sur le prospectus d'ailleurs. En voyant ces merveilles, j'étais satisfait, mais une question se posa :

"N'allait-je pas être déçu par le château ? Et s'il n'égalait pas en beauté ses jardins ?"

Je n'eus pas vraiment de le temps de réfléchir de long en large sur la question, puisque j’aperçus le château. En un seul simple regard, tout mes doutes se dissipèrent. Il était encore plus raillonnant que sur la photographie. Je poussais un soupir de satisfaction, heureux de mon choix qui m'avait pourtant fait perdre plusieurs avantages. Je re-vérifiais que j'avais bien toutes mes affaires en mains, c'est-à-dire mon sac contenant l'argile et les explosifs en main avec la valise. Tout étais là. D'un pas rapide et droit, je marchais vers le Hall d'entrée. Une fois devant, la question stressante me revint en tête.

" Qui te dit que l'on ne t'as pas roulé, et que l'intérieur est en miettes ? Si cela se trouve, c'est tout miteux et poussiéreux ! "

Cette fois-ci, je ne m'épilogua pas sur la question et poussa la porte d'entrée. L'architecture ne manqua pas de me surprendre. J'avais tout imaginé sauf ça. Intérieurement, j'avais hâte de pouvoir commencé à travailler mon art dans une telle battisse. Sans me préoccuper de mes autres congénère humains salissant de leurs présence ce lieu si extraordinaire, je fis quelque pas sur ce nouveau sol. Arborant un sourire hautain de satisfaction, Je remarqua tout de même quelque imperfections. Je le notais dans un coin de ma tête et me promis de corriger tout ça. Je battis des paupières, et constata que j'avais du mal à les ré-ouvrir. J'avais du mal à e faire à l'idée que me reposer serrai la première occupation que j'aurais dans ce château, mais mon corps ne me laissait visiblement pas le choix. Je voulu avancer pour trouver une chambre ou un canapé, mais mes jambes ne me portèrent plus et je m’effondrais avec une grâce sans nom sur le sol. Bizarrement, celui-ci ne me semblais pas si dur que ça, il me donnait encore plus envi de dormir. Sentant que j’allai sombrer, mon dernier geste fut de tirer la sacoche contenant le cœur de mon art vers moi, puis je sombrais dans les bras de Morphée.

Une frêle brise de vent passa soudain dans les feuilles des arbres, ce n'était pas un bosquet ni un bois ... C'était une grande foret verdoyante, pas moyen de mettre une route ici, le moindre changement réduirait cette luxuriante foret, a l'état de bourbier, un marécage en putréfaction pour les étrangers pas vraiment habitué a cette nature.
"Putain de pays a la con! "criais-je encore perdu dans la foret.
J'avais jamais vu autant d'arbres en même temps, même pas a Central park et pourtant j'y suis allé plus d'une fois . Je ne connaissais pas le chemin pour aller a ma future destination... Le trajet en taxi avait été sympa, mais le conducteur un peu moins il ma demandé de payer après être quasi arrivé car il c'était déjà fait entubé par une fille au préalable . En arrivant je lui fit une gros doigt d'honneur en disant juste
"Fuck you again !"
Puis je mis le cap vers ce qui me semblait être le bon chemin,avec les insultes du chauffeur en pétard comme bruit de fond.
Deux heures perdu dans la foret encore humide de la dernière pluie on pouvait pas trouver pire. Au même moment ou je pensais a ça, la pluie commença a tomber en trombe une vraie averse.
"Faut vraiment que je pense plus a cette phrase,elle porte malheur" pensais je en bougonnant.
Le chemin continuait et continuait cela n'en finissait pas ... Pourquoi une destination aussi touristique devait être dans le coin le plus paumé de ce putain de pays ?
Nan sérieusement je commençait a douter sur la présence de ce château et surtout de l'électricité dans les environs. Au moins je suis plus a New York c'est déjà ça...et j'ai pu pour une fois manger a ma faim sans tabasser personne, je pense que l'on progresse! Je commençais a flancher et douter sérieusement de la véracité de l'annonce et de la potentielle non existence de ce putain de château de luxe ! Le soleil allait commencer a se coucher et je commençais a croire que j'allais pieuter dehors comme d'hab' . J'étais à la fois très près et très très loin de mon but, je commençais sérieusement a m'énerver après le passage des griffes d'un raton laveur dans mon dos. Bon le raton a pas fait long feu mais c'était...très agaçant. Je commençais a désespérer de trouver ce château quand une forme sombre et imposante. Un Château, gigantesque, s'élevait au loin. Bah enfin, mon dieu ils doivent pas avoir beaucoup de touristes ...
Après une balade assez lugubre sur une rivière en compagnie d'un vieil homme charitable, bon...oui en gros je l'ai pas payé...m'amena de l'autre coté de la rivière...
Une demie heure plus tard j'arrivais, exténué devant les imposante portes de la demeure... Alors a mon avis le propriétaire voulais compenser quelque chose, mais ce qui était sur c'est qu'il était plein de thune et cela me faisait un peu peur ... J'avais toujours vécu dans la rue jamais auprès des gens très riches... Ou je m’embarquais la ?
Je poussais les lourdes portes de bois de la salle principale...Bon le "Hall" comme vous l'appelez..."Et qu'est que...!", mes jambes flanchaient l'une après l'autre sur le sol...J'étais comme une marionnette a qui on avait enlevé son maitre...Et j’essayais de m'agripper a quelque chose...Je trouvait juste un vase, que j'emportais dans ma chute et qui se fracassa au sol plus loin. Comme après un coup de batte de base ball"Ils auraient pu mettre de la moquette..."pensais je en heurtant le sol.
Je m'effondrais, inconscient sur le sol, pour m'enfoncer dans un sommeil sans rêve.

Il bailla à s'en décrocher la mâchoire bien avant de se rendre compte qu'il s'était réveillé. La sensation d'avoir la bouche pâteuse et le corps engourdit l'accompagna dans son éveille. Le Marsh passa le dos de sa main contre son visage. Putain mais sur quoi est-ce qu'il avait bien pu se coucher pour que ça soit aussi inconfortable? Il ouvrit les yeux et se redressa, doucement, avec un mal de dos remarquable. Et dire qu'il était supposé prendre des vacances relaxes et... Qu'est-ce qu'il faisait couché sur le plancher? Elric se leva d'un bond, portant en même temps une main derrière son pantalon, là où habituellement il y portait une arme. Une petite panique le prenait. Deux situation était conflictuelle dans sa tête.

La première, il était supposé être en vacance, donc sa butler l'avait interdit d'apporter une arme à feu. Jamais au grand jamais il aurait pu se débarrasser de son couteau de chasse par contre. Revenons au contexte vacance. Un endroit agréable perdu au fin fond du Japon. En regardant autour de lui, ça semblait bien être le cas. Excepté que le sol était jonché d'endormit, dont une adolescente qui le regardait étrangement.

En contradiction de ça, justement, il y avait plein de gens évanouis sur le sol, ce qui ne lui inspirait pas du tout confiance et... attendez une minute... l'autre éveillé qui le regardait... c'était pas une fille c'était un mec! Il avait vue assez de transgenre dans sa vie pour être capable de les reconnaître... à moins que...

Bref, le mieux était sûrement d'essayer de parler aux autres pour comprendre la situation. Même si tout ça avait l'air beaucoup trop louche... c'était peut-être... une... mauvaise blague... Non, personne au monde pouvait être assez con pour faire une blague de ce genre.

- Hum... excusez moi...

Le Marsh s'approcha doucement de l'autre éveillé, dont il n'était pas tout à fait sûr de l'identité sexuelle. Il ou elle avait l'air plutôt effrayé alors il ne s'avança pas plus.

- Est-ce que vous avez une idée de ce qui se passe ici?

Lui il en avait une. Ou plutôt des dizaines de scénarios catastrophes bouillaient dans sa tête. Elric se gratta nerveusement derrière sa tête. Il venait d'y pensé aussi, il n'était pas habiller comme à l'habitude dans l'un de ses richissimes costumes cravates mais d'une manière plutôt modeste et du coup, il avait un peu peur de passer pour un vieux pervers à tenter la discussion avec une personne qui semblait si jeune.

Des bruits, des paroles. Qui sont les cons qui osent tenter de me réveiller ? J'vais les butés! J'ouvris les yeux en grognant pour m'apercevoir que j'étais sur un divan. Exactement sur lequel je m'étais posé en arrivant… Sur l'île. Une de mes oreillettes était tombée. Je regardais les quelques personnes autour de moi avec de gros yeux. Mais qu'est-ce que je foutais à dormir là moi ?! Je me cramponnai aux accoudoirs pour me redresser sur mon siège. 2 garçons semblaient réveiller… Ou une fille, va savoir. Ils semblaient aussi perdus que moi.

- am I the only one stupid fall asleep or ?

Je n'avais pas visé quelqu'un en particulier, je ne les connaissais pas en même temps mais c'était pas mon genre, m'endormir comme ça. Surtout que, j'ai rien pris depuis 2 jours… C'est pas un effet secondaire non plus. Au moins, mes valises étaient toujours à mes côtés. J'ai mal au cou merde! J'étais trop mal couché! En plus, quand je suis arrivé, il fesait beau et là, c'est presque le soir… A merde, ils ne parlent peut-être pas anglais, vive les voyages dans le monde.

-J'suis la seule qui est tombé comme une conne de sommeille ?

De ce qu'il semblait voir, l'autre .veillé semblait plutôt intimidé par sa présence. Bien évidement, il n'eu rien de nouveau concernant sa question. De ce qu'il savait maintenant, c'était que la porte n'était pas barré de l'extérieur, d'autres étaient entrés après lui. Il restait la possibilité qu'elle le soit de l'intérieur, pour les empêcher de sortir. À l'extérieur, restait le problème qu'ils étaient loin de tout. Ils devraient donc commencer par réveiller les autres et trouver ce qui était responsable de la soudaine envie de dormir qu'ils avait eu après être entré. Pour le moment, comme il semblait plus qu'évident que le ou la jeune personne en sa présence n'était pas derrière ça, il valait mieux la mettre en confiance.

- Il faudrait réveiller les autres, histoire de tenter à comprendre ce qui se passe ici. Mais toi tu n'as rien?

L'habitude de jouer au père poule lui revint tout naturellement en la situation. C'était une manière de se sentir en contrôle des évènements et donc de faire passer le malaise qui lui était occasionné par cet imprévu. Elric s'approcha encore un peu de Kanon, mais s'arrêta en entendant une voix féminine. La jeune femme lui étira un sourire. Elle semblait avoir une forte personnalité, tout à fait le genre de personne dont il avait besoin pour mettre un peu d'ordre dans tout ce bordel. Pas qu'il doutait des compétences de l’androgyne mais... il croyait pas pouvoir se taper des masses de conversation vue sa timidité.

- Non, ça semble nous être tous arrivés. Tu veux m'aider à réveiller les autres? Après ont pourra chercher tous ensemble le responsable de cet endroit... si au moins il est là...

Du coup, le Marsh se dirigea vers un blondinet assoupi pour exécuter ses dire. Il se pencha à ses côté, prit son bras, et appuya sur le nerf du coude pour le faire sursauter. Il s'éloigna de suite après pour ne pas être victime d'une mauvaise réaction de la part du blond.