Le Marsh était confiant car il se savait très intimidant quand il le fallait. Mais il fut tout de même surpris par tant de témérité. Quelqu'un pouvait vraiment rester de marbre devant le regard qu'il lui avait lancé? C'était impressionnant... ou simplement stupide. Il pouvait bien croire que la menace avait été subtile et poli mais sérieusement... Mouais, le blond devait être décidément stupide. Il soupira, tout à la fois agacé et amusé. Du moins jusqu'à entendre les paroles injurieuses. Quoi? Ferme? Là dessus il s'en sentit très outré. Non mais, quelqu'un de sa classe sociale et de son génie être abaissé comme ça? Par un minable androgyne au vocabulaire faible?

C'était pour lui très mais très difficile de se retenir de frapper mais il tint bon sans même rien laisser paraître. Il ne se retourna pas, s’émerveillant plutôt de ce que Johanne avait à en dire. Il semblait bien au Marsh l'avoir quelque peu effrayer et de ce il allait s'en excuser plus tard. Pour le moment, il ne fit qu'ignorer Deidara, concentré à garder son sourire inoffensif devant la demoiselle. S'il se montrait un poil plus violent devant elle, il craignait que ses plans tombent à l'eau. La De Rodez, après sa réplique bien répartie accéda à sa demande et ils purent enfin quitter cette cuisine à la forte odeur d'alcool et donc aussi partir loin de la désagréable compagnie que leur avait fournit le blond. En sortant, il ramassa ses bagages et, OK ne n'était pas très glorieux ou mature, mais il accorda un doigt d'honneur à l'emmerdeur de service.

Dans les couloirs, il suivit Johanne. Quand il sentit sa main dans la sienne, Elric se sentit gêné. Disons qu'il n'était pas très habitué à ce genre de contacte avec une fille qui devait avoir au moins dix ans de plus jeune que lui. Elle lui dit avoir froid, ce qui ne l'empêcha pas de se sentir toujours autant embarrassé. Ne sachant pas non plus s'il devait recommencer la conversation où ils y étaient tout à leur, de peur que ça sonne bizarre, il préféra se taire, mais fut libéré par le bris de silence. Même si c'était pour lui dire qu'elle ne se souvenait plus d'où était les chambres. De ça il s'en fichait. Le Marsh s'arrêta pour retirer sa veste qu'il déposa sur les épaules de la jeune femme. Pendant l'opération, il regarda tout le temps ailleurs, par timidité de ce geste.

- Et bien... Au moins nous sommes deux pour chercher... Et ça nous laisse le temps de parler. En dehors de ce jeune homme désagréable de la cuisine, cet endroit est pas trop mal. C'est calme ici.. ça me change du travail...

Il reprit la route, recherchant pour des escalier. Le rez-de-chausser ne semblait être que pour des pièces communes alors il valait mieux monter. Elric avait fait un retour sur la conversation qu'il voulait avoir avec Johanne, mais surtout pour éviter qu'elle ne lui parle de ce qu'il avait eu comme comportement devant le blond. Il devait dirigé le tout le plus subtilement possible pour en apprendre plus sur elle. Elle l'intriguait cette petite.

- Tu n'as pas peur de t'ennuyer de ta famille? De tes amis?

( désolée du retard. Ça se reproduira plus >< )


Nous errions tranquillement dans ces couloirs. Élric mît va veste sur mes épaules et lâcha ma main. C'était gentil de sa part. La doublure de sa veste, toujours froide par contre, me fit frissonner au premier contact. J'examine la veste. Le textile est assez doux et c'était relativement plaisant. L'odeur qui s'en dégageait était elle aussi agréable.

Il semblait ne pas trop prendre mon incapacité à retrouver le chemin des chambres. Il meubla la conversation sur mes proches. C'était gentil. Il pouvait totalement s'en foutre et avoir autant de discustion qu'un mur. Pourtant, j'étais intimidée. Je crois que je n'aimais pas vraiment qu'on me questionne sur ma vie en général.

- eh bien, non. À vrai dire, je ne vois pas comment on pourrait s'ennuyer ici alors qu'on a pas visite le tiers du château...

Je le pensais vraiment. Cet endroit se révélait mystérieux, inquiétant. Je pris mon temps avant de répondre pour les amis et la famille. J'avais pas trop envie d'en parler. Instinct de protection. C'était bizarre à dire.

- Hum, pas vraiment de famille et très peu d'amis qui comptent autant que mes premières chaussettes. Et toi ? Tu es venu seul ou accompagné ici ?

En marchant dans les couloirs, un escaliers vint sur notre droite.

- Cet escaliers mènent aux chambres ! Je l'ai pris avec mon frère et Léon : j'en suis sûre, dis je en faisant un énorme sourire.

En commençant à monter je me rendis compte de mon énorme boulette. J'avais dis pas de famille et là je parlais de Julian. Spontanéité de merde. Je jetais un coup d'œil derrière moi. Maintenant je disais quoi. Avec un peu de chance, il avait pas remarqué. Si il me demandait je m'expliquerais. Je le voyais pas derrière moi. Il avait du rester dans le couloir. En descendant le peu de marches, je réussis à me cogner contre le mur. C'était peut être étroit, mais mon agilité me surprenait à chaque fois. Quelle boulette !

- Tu viens Elric ? On va trouver ta chambre ?

C'est après avoir passé de longues minutes seul dans la cuisine avec ses vieilles angoisses, s'efforçant à bonne dose de rationalité de se faire une bonne bouffe qu'il décida de partir. Il était loin d'être chez lui, peut-être que c'était l'un des nombreux facteurs qui le gênait de fouiller ou du moins, c'était le moins embarrassant à évoquer même avec lui-même. Le richissime vacancier mit ses mains dans ses poches et tourna les talon pour sortir de la cuisine. Au seuil de la porte, il regarda derrière lui. Il restait dans la pièce à peine quelques odeurs d'effluves d'alcool qui avait été versé par Johanne sur Leon mais l'odeur le tenta. Juste une seconde par contre. En fait, ça lui permit de se rappeler les provision de Cassandre. Elle s'était trouver du jus de pomme... peut-être que s'il en prenait un personne ne remarquerait que ça avait disparu. Et puis, s'il ne mangeait pas, il pouvait tout au moins boire un petit truc. Le Marsh fouilla les armoires une nouvelles fois pour attraper le breuvage en question et le consommé sur place avant de quitter pour de bon.

Rien ne disait que plus tard, il ne trouverait pas quelqu'un qui veuille bien manger avec lui, histoire qu'il se sente plus à l'aise. Ce quelqu'un avait un visage dans sa tête. Johanne serait la personne idéal et ça lui permettrait de s'approcher d'elle encore un peu. Un bref sourire satisfait étira ses lèvres avant de disparaître au profil de son air blasé. En marchant dans le couloir, sens inverse, Elric se demanda ce qu'il pourrait bien faire. Dire qu'il s'ennuyait déjà ici... Si au moins il y avait du réseau il aurait pu travailler au moins!

En tournant un coin, il entendit des voix masculines. Avec un peu de chances, c'étaient de pauvre chics types qui se rendaient vers la cuisine casser la croûte mais il n'y mettait pas trop d'espoir. Ça permettait de ne pas être déçu inutilement. Mais au moins, il pourrait leurs demander s'ils avaient trouver quelque choses de divertissent dans les environs. Il pouvait voir au loin une tignasse rouge monté sur une belle gueule et en plissant les yeux il aperçu une autre belle gueule. Visage fin, un air sombre et téné... Oh merde... Oh putain de merde. Sans faire plus de bruit, Elric Marsh tourna les talons pour retourner d'où est-ce qu'il venait. Il n'était pas très certain que se soit bien lui parce qu'il était assez loin, mais vieux valait ne pas prendre trop de chance. Une sensation de brûlure sur l'arrêt du nez l'incommoda et il effleura la cicatrice invisible du bout des doigts avant de remettre sa main dans sa poche.