Après avoir débité mes moqueries envers le petit goret, un silence tendu se fit. Puis, en passant par l'homme, le regard de la jeune fille se posa sur ma personne. L'énervement et la colère se lisait désormais dans ses pupilles. Tenait-elle tant que ça à son ami pour se permettre de me regarder d'un telle manière ? Je ne lui avait pourtant rien dit à elle ! Fichtre, que les femmes sont agaçante ! Elle se mit à me menacer de me verser de la bière sur ma divine chevelure. Ce que j'avais pensé revint à l'assaut dans mon esprit. Les femmes étaient réellement agaçante quand elles le voulaient ! Suite à sa réplique, elle se mit à se moquer de mes cheveux. Personne n'avait osé faire ça auparavant. A ce moment là, je connu pour la première fois de mon existence l'envie de frapper une fille. D’habitude, je n'avais que faire des moquerie, mais celle-ci ne me plaisait pas. Ne laissant rien paraître, je fulminais de l'intérieur. Extérieurement, le masque du parfait connard siégeais à merveille sur mon visage.

Content de ma maîtrise de moi-même, ma colère commença à se dissiper. Malheureusement pour moi, c'était sans compter sur le frêle brebis qui, avant de partir, eut la grande bonté de me donner un ridicule sobriquet. "Monsieur bien shampoigné" mais pour qui ce prenait-elle ? Une petit voix vint me répondre :" Pour la fille qui vient de voir son ami se faire insulter peut-être !" Mais je la fit taire immédiatement. Si il y avait quelque chose que je haïssait, c'était qu'on se moque de mes cheveux. Elle parti, et mon visage redevint celui de mon "moi" intérieur. Je tournais le dos à la jeune fille qui pris la main au goret pour partir vers une destination inconnue de ma personne. Fort heureusement pour moi, il n'y avait plus personne. De longue minute s'écoulèrent tandis que je restait debout, immobile. Je m'appuya sur un mur avant de m'affaler par terre. Ma tête vint percuter le mur pendant que me yeux observait le plafond. Si ça, c'était un bon début... Les paupières closes, j'osais un soupire. Ce n'était décidément pas mon style de me faire des amis. Machinalement, je fouillais dans mon sac pour sortir un cadre photo. Mes doigts vinrent se poser délicatement sur le doux visage de la personne photographiée. Sa mère logeais dans ce cadre. Il 'était promis de faire des efforts pour elle. Il rangea tout aussi délicatement le cadre et afficha une figure d’apaisement. Il inspira et referma les yeux. Malgré la faible odeur de bière, l'odeur était douce. J'étais bien. Intérieurement, je notais qu'il fallait que je réfléchisse quand je disais ou faisait quelque chose.

Il allait être tard. J'errais dans les couloirs des chambres sans savoir où trop aller. Je pensais qu'aller en direction de la mienne ne serait pas une mauvaise chose vu l'heure qui tournait.

Brlrblrlrlbrl

Le bruit élégant et gracieux de mon ventre me passa l'envie de m'étaler sur mon lit directement. Je n'avais plus qu'à faire le chemin inverse de celui que j'avais emprunté tout à l'heure. Un véritable jeu d'enfants. Pour une raison singulière, l'idée de pouvoir me remplir l'estomac tranquillement me procura une sensation agréable de légèreté. Je commençais à chantonner "All these things that I've done"

Je poussais les portes de la cuisine avec ma bonne humeur qui s'arrêta dès que je vis l'autre loustic dans la cuisine.

«Vous êtes encore là vous ?»

Le blond à moitié psychoté était encore là. IMon Dieu, moi qui espérait manger tranquillement : c'était raté ! Le dérangé était replié sur lui même en train de regarder quelque chose - un cadre sans doute -. Je passais derrière lui direction le frigidaire. J'examinais tout ce qu'il y avait après l'avoir ouvert en grand. Rien d'intéressant à premier vue à part une brique de lait que je mis de côté. Je fermais le frigidaire et ouvrit un tiroir au hasard. Ah ah ! Paquet de céréales Spotted. Ach, Ach so gut... Je pris un bol et commença ma tambouille. Je m'assis à la place de toute à l'heure mangeant mes céréales en regardant le mec bien shampooiné.

«Au fait, moi c'est Johanne me présentais je entre deux bouchées de céréales.»

Dés que la compagne du vilain petit canard débarqua, je su que s'en était fini de ma tranquillité. Me toisant comme si j'étais un échappé d'asile, ce qui au passage n'était qu'a demi-faux, elle me lança une remarque qui se voulait probablement méprisante que j’ignorai, encore trop de mes pensée.

Visiblement, la jeune femme était là parce qu'elle avait faim. Elle chercha dans le frigo d'un air fatigué puis pris du lait. Allait-elle me menacer de me renverser l'intégralité de la brique de lait sur la tête si j'avais le malheur de vouloir troubler sa tranquillité ? Je suivais ses gestes du regard tout en pensant que si elle faisait ça, j'aurais réellement du mal à ne pas la faire exploser. Heureusement pour moi et mes cheveux, elle voulait tout simplement mettre de lait dans ses céréales. Se fichant pour le moment royalement de ma présence ici, elle s'assit sur une chaise et commença à manger. Pensant que mon regard trop insistant finirais par la gêner, je leva mon regard vers le haut et tenta de penser à autre chose. En vain, la jeune demoiselle, tout en avalant ses céréales, se présenta. Johanne donc. Ce n'était pas très commun, mais joli. Appréciant l'effort que, malgré le petit différent de tout à l'heure, la jeune femme se présente, je décidais de lui rendre cet effort en me présentant à mon tour.

Deidara. Dis-je en déplaçant mon regard dans ses yeux.

Puis, le souvenir de la question qu'elle m'avait posé tout à l'heure à propos de mes cheveux me revint et je souri d'amusement.

Et j'utilise du shampoing l'Oreal, pour répondre à ta question.

Tout en tentant de ne pas rajouter "Parce que je le vaut bien" pour ne pas passer définitivement pour quelqu'un de trop narcissique, j’espérais qu'elle ne le prendrais pas mal et lui décocha un sourire qui se voulait amical.

Tout allait pour le mieux, elle ne prit pas mal ma réponse et continua de manger. De là ou j'étais, je ne pouvais faire abstraction de la grâce qu'elle avait tout en mangeant. Ah ironie, quand tu nous tiens. Elle me fixait aussi et me fis comprendre qu'elle étais française. C'était étrange, mais je trouvais que cette nationalité lui allait bien. De plus, la France était aussi très artistique ! Mais à mon plus grand malheur, je n'avais jamais voyagé. Non pas pour des problèmes financier, mais parce que malgré mon attirance pour certains pays et certaines culture, je n'avais jamais vraiment éprouver l'envie de les découvrir en voyageant. Mon pays natal me suffisait amplement.

Quand elle eu finit son bol, elle me regarda et me proposa de m'accompagner au chambres. Comme je n'avais que très peu connaissance du château et que je n'avais pas envie de m'ennuyer à chercher les chambres, je vis cette proposition comme un miracle. J'allais accepter sa proposition quand un jeune homme fit son entrée. Il lança un regard à Johanne et soupira. Je compris facilement au moment ou il lui adressa la parole qu'il la connaissait pluton bien. Il lui posa une question à laquelle elle ne répondit pas. D'ailleurs, il n'avait vraiment fait attention à moi, ce qui m'arrangeais. Je me leva pour m'apprêter à répondre tout de même à Johanne, mais encore une fois, le jeune homme me coupa dans mon élan pour me demander mon prénom. Pas de bonjour ni formule de politesse et un regard bien ennuyé. exactement tout ce qu'il fallait pour récolter mon mépris. Néanmoins, il restait tout de même un proche de la jeune fille avec qui je ne voulait sûrement pas ruiner ma relation naissante. Je le fixa donc quelque temps pour lui faire comprendre que je n'aimais pas son attitude, puis avec un sourire amusé je fini par lui répondre.

Deidara.

Tout en ésperant que Johanne ne me prendrais pas pour un bipolaire, je tourna vers elle avec un sourire plus tendre, en croisant les doigts pour qu'elle ne change pas d'avis et que son ami ne gâche pas tout.

C'est très aimable à toi de bien vouloir m'accompagner. J'accepte ta proposition avec plaisir.

Le Marsh avait retrouver après de longues minutes de marches et de fortes interrogations de directions avec lui-même, la cuisine. Il avait entre autres traversé la grande salle à manger avec une certaine admiration. Pour le moment, c'était la pièce qui renfermait le plus de charme, à son avis personnel. Elle avait de grandes dimensions, un plafond très haut et de grandes tables qui pouvaient accueillir bien plus que tous les pauvres vacanciers pris à leurs sort qu'il avait rencontré. L'idée d'un repas avec d'autre gens le rendait à la fois mal à l'aise et envieux. Il avait l'habitude de repas à plusieurs lors de réunions d'affaires mais c'est moment étaient très faux, très... théâtrale. En dehors de ça il avait rarement dîner accompagné. Peut-être que se serait amusant ou peut-être que les autres vacanciers ne l'intégrerait pas...

Il passa la porte de la cuisine l'esprit départagé entre l'idée d'approcher les invités ou de les éviter. Pour le moment, personne ne savait qui il était vraiment... et quand ça se produira? Quand quelqu'un découvrirait ses pulsions? Pfff, quand Julian explosera de colère? Qui ils croiront tous? Elric commença à fouiller dans la pièce, à la recherche des aliments qu'il pourrait prendre sans que personne ne remarque que ça avait disparu. Quand il se promenait entre deux armoire, sans se décider, ses mains étaient jointes et il les frottaient nerveusement l'une contre l'autre.

Les questions qu'il se posait n'était pas ce qui le rendait vraiment nerveux, c'était plutôt une association de mauvais souvenirs avec la situation présente. Le Marsh n'aimait pas faire à manger et surtout que pour lui-même. Ça lui rappelait lorsqu'il était jeune et qu'il sortait la nuit pour se nourrir. Ça n'avait pas duré longtemps, un peu après la naissance de sa sœur, son père avait mit un verrou extérieur sur sa porte. À la suite de ça, il avait piller à l'extérieur. Malgré que tout ça était derrière lui, qu'il avait en se moment sous les yeux tout ce qu'il avait besoin, il n'arrivait cependant pas à mettre ce malaise du passé de côté. Le richissime vacancier s'accota à un comptoirs, dos à la porte de la cuisine et soupira. En fait, ce n'était pas si grave s'il ne mangeait pas, il pouvait attendre à plus tard.