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 Couloirs

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MessageSujet: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeSam 19 Jan - 23:47

Ce couloir dessert toutes les pièces du premier étage.



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Kurogané Suwa
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeMer 13 Fév - 20:04
Kurogané était sorti de la salle de réception à la suite de Julian, en compagnie de la dernière fille qui s'était réveillé dont il ignorait toujours le nom. Mais pour tout dire, il s'en fichait. Ils étaient passés par le Hall pour pouvoir accéder à l'escalier, et avaient découverts que plusieurs personnes étaient arrivés entre temps, certains réveillés, d'autres non. Mais ils les avaient laissés là, laissant le soin à Julian de tout leur expliquer. Tandis que eux montaient les grands escaliers situés au bout du Hall.

Arrivés en haut, ils déboulèrent dans un large couloir avec de grandes baies vitrées. Il y avait trois portes et un autre escalier menant à l'étage. Au moins, il en aurait vite fini ici et monteraient rapidement. Kurogané se retourna vers sa partenaire de fouille pour remarquer que cette dernière avait des larmes aux yeux. Il accorda la raison de ces pleurs à la peur mais ne lui posa pas de question à ce propos car la dernière chose que quelqu'un qui pleure veut, c'est bien de lui demander ce qui ne va pas. Il ignora alors ce détail et donna des instructions.

"Va voir la première porte, je vais voir les autres."

C'était plus un ordre qu'autre chose. De toute façon, c'est sûr que la gentillesse ça le connaît pas. Même envers les gens qui ne vont pas bien.
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Jihanne Baker
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeVen 15 Fév - 19:51
    La rockeuse, toujours bras croisés le suivait sans un mot, le fixant, et fixant les alentours afin de repérer d'où ils étaient sortis : Bah ouais, se serait idiot de pas retrouver la salle, et douée comme elle est, Jihanne serait capable de se perdre. Et pourtant elle est pas blonde ! Ils passèrent d'abord par la fameuse entrée, là où tout les jeunes tombaient les uns après les autres dans un drôle de sommeil. A leurs réveille, ils auront une surprise ceux là. Les avertir est une bonne idée, mais après ça, que feront ils tous ? Et Jihanne ? Y a t'il un " traitement " ? Cela lui rappelle une film qu'elle avait vue plus jeunes : " Les autres. ". Dans ce film, les enfants craignaient la lumières du soleil, au point de brûler et leurs mère, interpréter par Nicole Kidman, par un coup de folie, ne supportant plus de vivre dans le noir les avaient tué. Puis c'était suicidé... Elle était blonde, normale. Jihanne soupira, ils étaient devenus comme ces enfants, qui furent condamné à vivre dans le noirs. Sauf que eux, ils avaient les fenêtres ! C'était déjà ça...

    Empruntant les grands escaliers, ils débouchèrent enfin dans le couloir. Dans celui-ci se trouvait plusieurs portes et Jihanne les regardaient puis regard le garçon qui l'accompagnait lui donnait un ordre. Chose qu'elle n'apprécia guère, mais ne releva pas. Ouais, elle était en position de faiblesse, valait mieux qu'elle se taise si elle ne voulait pas avoir d'ennui. La jeune fille acquiesça alors d'un signe de tête positif et se dirigea vers la première porte, l'ouvrit et entra dans la pièce.
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Kurogané Suwa
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeVen 15 Fév - 21:08
Comme Kurogané le pensait, l'ordre n'avait pas forcément plu à la jeune fille. Mais de toute façon ce n'était pas vraiment le moment de se plaindre, si elle n'était pas prête à prendre des ordres alors qu'ils étaient dans ce genre de situation, c'était sûr qu'elle allait devoir se débrouiller seule. Après tout, Kurogané non plus n'aimait pas les ordres, et pourtant il fait avec. Il y avait même des chances que s'il entendait quelqu'un se plaindre à propos de ça, il allait lui mettre une bonne tarte dans sa gueule, juste pour se calmer les nerfs.

Oui parce que c'est sûr qu'il avait besoin de se calmer les nerfs. Sa tension allait augmenter petit à petit puis enfin exploser. Et quand ce moment arrivera, vaudra mieux que personne ne soit autour. En tout cas, on avait l'impression que la situation avait été imaginée exprès pour faire stresser les gens. D'ailleurs, pourquoi est ce qu'on est dans une telle situation et qui est derrière tout ça? Ils avaient beau avoir découverts comment est ce qu'ils s'étaient mystérieusement endormis et qu'ils cramaient à la lumière du soleil après le petit somme, ce n'était que le minimum à comprendre en plusieurs heures. Ils leurs restaient encore beaucoup de choses à découvrir et cela leur promettait beaucoup de problèmes à venir.

Continuant ses pensées, Kurogané explora les deux salles comme lui-même l'avait dit. Il entra d'abord dans la deuxième salle. Là, il entra dans une petite pièce remplie. C'était un espèce de salon dans lequel il y avait des instruments de musique. Grâce à sa perspicacité surprenante, le jeune homme en déduisit que c'était la salle de musique. Même s'il ne semblait rien y avoir de très intéressant, il entra quand même, pour si jamais il y avait quelque chose de cacher. Mais à son grand désespoir, il n'y avait rien trouvé de sortant de l'ordinaire. Juste des fauteuils et des instruments...

L'homme aux yeux rubis continua son inspection en entrant dans la troisième salle. La salle d'art en compagnie de la brune. Une fois entré à l'intérieur, il fut assailli par un nuage de poussière qui le fit tousser. A première vue, cette pièce n'avait aucune importance. Elle sentait le vieux, et la seule chose dont elle regorgeait était de poussière et de toiles vierges. Toutes fois, le regard de Kurogané fut attiré vers le seul tableau peint. Il s'en approcha pour l'examiner de plus près. Il représentait une femme nue qui semblait souffrir à la lumière du soleil. Ce tableau lui rappela leur situation. Il fut tenté d'avertir la fille avec qui il faisait les recherches.

"Hé viens voir!"

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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeLun 11 Mar - 23:01
    Je marchais tranquillement dans le couloir, un pas après l'autre, sans me presser. J'avais encore dans la tête le nom latin de la maladie Xeroderma Pigmentosum. J'aurais surement dû me rendre à la bibliothèque avant toute chose mais je préférais me libérer l'esprit que de me l’enchaîner. Puis une fois que je serais apaisé, je serais plus apte à me concentrer.

    Pendant ce qui ressemblait à une briève visite du premier étage de la propriété, j'ai aussi repensé à Amber, par assemblage de pensées. Puis à Ange, par un autre. A tous les gens qui allaient sans aucun doute, très bientôt me manquer. Je me frottai l'arrière du crâne avec une certaine poigne en inspirant bien fort. Non, en fait, ils me manquaient déjà.

    En somme, pour x raisons : le lieu, la maladie et bien entendu, tout ce que logiquement, ça engendre ; je me suis assied contre un mur, au coin d'un angle. J'ai déshabillé ma guitare de son étui pour la porter autour de mon cou et faire un premier accord, censé m'exposait le son général des cordes. En fonction de cet accord, je l'ai réglé de sorte à les accorder les unes aux autres. Normal et rien de bien compliqué en soit. Une fois la chose faite, je me calai dans une position plus confortable, croisant mes jambes étendues et accotant ma tête à la cloison, le regard mi-clos sur le manche de l'instrument.

    Et un. Deux. Trois. Quatre. Puis arpège.

    « Mou nidoto wa hirakanai no ?
    I-ma, Ima neboketa kao de...
    »

    Spoiler:
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Carlisle Lythërs
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeMar 12 Mar - 22:32
Carlisle avait quitté la cuisine bien rapidement sans attendre le moindre mot d’Aerith. Cela étant, il pouvait en deviner certains. Comme par exemple, comment il connaissait son prénom. Tout sourire devant l’énigme qu’il lui avait laissée, il s’était engouffré dans l’un des passages dissimulés pour retourner sereinement à Leur étage. Il avait dans l’idée d’embêter un petit peu sa petite puce. Si elle avait daigné rester dans ses appartements. Ce dont, étrangement, il doutait sérieusement tant elle avait sauté de joie quand elle avait su que les premiers arrivants étaient là. Il sourit tout seul. Il était prêt à parier qu’elle avait été déambuler dans les couloirs. Et le pire, c’était qu’il ne lui en tiendrait même pas rigueur.

Son attention fut détournée par la vision de, le nom lui échappa quelques secondes, Julian assis dans un angle. Il s’arrêta. Oui, il voyait à travers les murs. Non, il n’était pas un surhomme. Il y avait juste le fait que certains tableaux n’étaient pas des vrais, pas totalement en tout cas. Ils étaient en partie des vitres sans tain qui lui permettaient, quand il se déplaçait à travers le dédale de passages inconnus de ses invités au lieu de les observer à travers ses écrans, de voir tout, ou une majorité, de ce qu’il se passait dans les différentes pièces. Sauf les chambres et les salles de bain pour sûr.
Nouveau sourire. Et s’il allait embêter quelqu’un d’autre avant de reprendre des activités plus communes comme s’acharner sur un traitement pour une certaine maladie ? Laissant un bref petit rire inaudible s’échapper, il fit demi-tour afin de quitter les méandres des couloirs secrets par une porte dérobée, et indécelable, un peu plus loin. Il ne trouvait pas franchement utile de sortir du mur sous les yeux ébahis du jeune homme. Et il n’avait pas non plus envie de répondre aux questions qu’il ne manquerait pas de poser à ce sujet. Il en aurait sûrement sans ça d’ailleurs. Ce n’était pas la peine d’en rajouter.

Revenant sans bruit par le couloir classique, le médecin s’appuya tranquillement sur l’un des murs sans se soustraire à la vision du français si ce dernier décidait de rouvrir les yeux et de lever la tête. En même temps, s’il avait voulu rester invisible, il se serait bien garder de sortir de sa planque.

Il l’écouta un peu avant de se permettre de l’interrompre d’une voix claire.

« Vous savez, il y a une salle de musique au deuxième étage … »

Peut-être que Julian l’avait déjà trouvée. Ou peut-être pas. Mais, même si le château avait été, par ses soins, truffé de caméras, s’il n’était pas devant son ensemble d’écrans de surveillance qui lui retransmettaient les images, il ne pouvait certainement pas deviner quel chemin avait parcouru l’un de ses cobayes. Il avait de nombreuses cordes à son arc mais pas l’option devin.
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeMer 13 Mar - 14:46
(Panne d'electricité... XD)
Je ré-ouvris mes yeux, sorti de force de cette sorte de trans musicale par une tierce personne. Je les levai ensuite vers cette même personne qui venait de m'interrompre, poliement heureusement. Il s'agissait d'un homme, âgé environ d'une trentaine d'années au physique opposable au mien.

« Oui, je le sais. » soupirai-je en étouffant le son émit par ma guitare en son coeur.

Suite à ce mouvement, je glissai ma main droite jusqu'à son manche pour l'aggriper et ainsi déposer son cul à même le sol. Je m'en servis comme d'une canne, sans tout de même lui soumettre l'intégralité de mon poids. Je me soulevai grâce à son aide, me mettant à hauteur égale que mon interlocuteur. Je dépassais ce dernier de deux ou trois centimètres pas plus.

« Seulement il y a une skouatteuse qui ne semble pas prête à s'en aller. »

Je plaçai ma guitare contre le mur derrière moi et me rabaissai un instant pour récuperer l'étui et le déplier. J'en profitai pour retirer les saletés qu'il avait ramassé sur son passage. Un sol bien poussiéreux.
En y pensant, je passai ma main libre dans mon dos pour m'essuyer le jean. Certainement que je m'étais sali également. A moins que mon pantalon soit fait en fibre spéciale anti salissure, ce que je doutais, il en allait de même.

« Je vous gênais, peut-être ? » demandai-je en lui redonnant toute mon attention.

Toute ou une partie, car je me permettais de revêtir mon instrument tout en lui parlant. J'aurais très bien pu l'emmerder et continuer de jouer ou de chanter, mais je n'en avais plus l'envie. Je n'aime pas avoir un public en face de moi, que lui m'apprécie ou qu'il ne m'apprécie pas. Et quant bien même il serait parti pour me laisser finir ce que je venais d'entreprendre, l'impression restait égale à elle-même. Plus l'envie.
Je vous l'accorde, j'étais encore pas mal frustré mais il ne fallait pas être devin pour savoir que de toute façon, ça ne m'aurait pas détendu plus que ça. La situation étant bien trop grave. Tant pis. J'allais devoir m'y faire le temps de trouver une solution au problème. Plus facile à dire qu'à faire, même avec toute la sainte volonté du monde, en effet.

Puis là, je ne sais pas comment expliquer ça. J'ai zippé la fermeture éclair de l'étui d'un coup franc puis je me suis figé. C'est comme si dans l'air flottait un vent d'alerte. Si soudainement. Je lui ai de nouveau, et entièrement accordé ma concentration. De façon moins agréable cette fois-ci. Les sourcils faiblement froncés, je lui demandai :

« Qui êtes-vous ? »

Il semblait bien connaitre le lieu et franchement, dans nos circonstances, qui se soucie qu'un mec fasse de la musique dans un couloir ? Tout le monde est censé être dans un état de panique, l'esprit en bordel. Lui au contraire faisait preuve d'une aise étrange et d'une grande sereinité. Appellez ça paranoia si vous voulez, la méfiance et moi on se quitte rarement.
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeMer 13 Mar - 19:36
Heureux de constater que Julian n’était pas sourd puisqu’il relevait les yeux vers lui et encore moins muet puisqu’il lui répondait, Carlisle sourit doucement à ces simples faits. Après tout, il aurait très bien l’envoyait se faire paître chez les grecs. Ce qui, dans le fond, aurait été assez logique puisqu’il l’interrompait.
En attendant, sa première réponse lui confirmait sa visite du second étage et de la salle musicale. Qui était assez bien pourvue et dont il se servait à l’occasion. Oui, il disposait bien d’un piano dans leur étage. Heureusement d’ailleurs. Mais l’envie d’y faire courir ses doigts ne le prenait pas nécessairement quand il était dans leurs appartements …
Et apparemment, ils n’étaient pas les seuls à y avoir mis les pieds. Une demoiselle semblait y être. Et au terme employé, ça ne devait pas être du goût du jeune homme. En tant que musicien à ses heures perdues, lui-même pouvait aisément concevoir que la présence de tierce personne n’était pas dans tous les cas source d’inspiration. C’était aussi pour ça qu’il n’avait pas été surpris de le voir ranger sa guitare. Il était prêt à parier qu’il n’avait pas envie de jouer devant un public ou qu’il n’avait tout simplement plus l’envie.

Observant la poussière tomber de l’étui, le médecin esquissa une vague et légère grimace. Il y avait du laisser-aller … et ce n’était pas pour ça qu’il employait une équipe de nettoyage. Si elle était là, c’était bien pour que tout soit briqué et nickel. Elle était payée suffisamment cher quand bien même il tenait compte de la situation particulière dans laquelle elle opérait. Il aurait deux ou trois mots à leur dire. L’idée de faire entrer la concurrence dans la danse lui effleurait aussi l’esprit.
Il mit tout cela de côté lorsque Julian s’adressa de nouveau à lui. C’est toujours en souriant qu’il lui répondit.

« Non, nullement. Si tel était le cas, j’aurai simplement passé mon chemin sans daigner m’arrêter vous écouter un peu. Le château est assez grand pour que j’y trouve un coin où me poser sans être dérangé … »

Même s’il ne tenait pas compte de l’étage privé qu’il occupait avec sa petite puce, il estimait que la surface habitable était bien plus que largement suffisante pour qu’ils ne soient pas les uns sur les autres. Le premier qui commencerait à se plaindre de son espace personnel se prendrait un coup de règle sur les doigts. Il se chargeait lui-même de faire venir ses invités et il était conscient des capacités d’accueil du domaine. Jamais le château ne se transformerait en boite de sardines.

Le médecin nota la raideur qui semblait saisir son interlocuteur. Un léger sourire en coin apparut. Probablement se demandait-il ce qu’il foutait là et ce qu’il lui voulait. Et plus certainement encore, comme Aerith avant lui, qui était-il. Question légitime face à quelqu’un que l’on ne connaissait pas. Et pour avoir vu un bout des enregistrements, le calme dont il faisait preuve n’était pas spécialement la réaction commune.
La question tomba et un léger rire lui échappa. Fixant de ses yeux bleus les prunelles aux couleurs atypiques de son vis-à-vis, il lui servit la même réponse, qui ne lui plairait pas, qu’à la demoiselle. A quelques nuances près.

« C’est à croire qu’un individu se définit seulement au travers son identité … Mais pour vous répondre, je ne suis qu’un simple médecin qui passait par là. Cela étant, je doute que ce soit véritablement votre question. Malheureusement pour vous, je ne pense pas avoir envie de vous en dire plus. »

Il n’était pas là pour plaire à ses invités. Il s’en contrefoutait même royalement. Ici, hormis sa petite princesse, il n’y avait personne à qui il voulait être agréable. Les autres n’étaient là qu’une distraction pour elle. Des cobayes pour lui. Dans le fond, il ne leur voulait aucun mal. Sinon il n’aurait pas pris la peine de soigner Aerith un peu plus tôt. Ce qu’il voulait, c’était juste qu’ils réfléchissent.
Il avait bien conscience que le regard du jeune homme avait changé. Que ce dernier se montrait plus … méfiant qu’au début de leur échange. Et ce serait probablement le cas pour le reste de la conversation. Peut-être même cela empirerait-il. Mais cela lui était égal. Complètement.

« Si vous avez trouvé la salle de musique, vous avez aussi trouvé votre chambre ? »

Il n’avait pas jugé utile de mentionner la sœur de Julian. Le sachant un poil protecteur, il doutait qu’il voit ça d’un bon œil. Et il n’était pas nécessairement essentiel qu’il ne s’énerve plus que de mesure …
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeMer 13 Mar - 22:14
Je mis l'étui de ma guitare sur mon dos sans regarder ailleurs que dans ses yeux. Décidément, les blonds aux yeux bleus bien vêtu et moi...
En un seul mot : Louche. Il ne m'inspirait même pas nulle confiance, il aspirait carrément à la méfiance. En plus, il se permettait un brin d'humour moqueur et me narguait. Comme si ça ne suffisait pas, il engagea un autre sujet de conversation, genre monsieur décide de quoi on parle, et moi je suis sinon rien. Louche, moqueur, hautain. O-k, très bien.
C'est à croire que qu'il se foutait de ma gueule aussi, non ?
Qu'est ce que ça pouvait bien lui faire que j'ai, ou non, réussi à trouver ma chambre ? Puis avais-je l'air d'être perdu ? Je n'avais pas de bagages sur moi et ne manifestais aucune marque de stresse ou quoi que ce soit de ce genre. Non, vraiment, ce type se foutait de ma gueule et en toute simplicité.

« Malheureusement pour moi, hein ? Vous avez pas peur, vous. »

Des menaces ? Peut-être bien. Ça sautait aux yeux, il avait des connaissances primordiales. Il jouait d'ailleurs probablement un rôle, si ce n'est le rôle dans tout ce bordel incompréhensible. L'assurance et la sérénité qu'il dégageait le trahissaient. A moins que je ne divaguais complètement, ce qui aurait été tout aussi probable.
Après tout, depuis mon arrivée ici, je n'avais pas cessé d'accuser tout le monde à tort et à travers pour que dalle. C'est bien connu, les inconnus ont bon dos. Hn.

« Je reformule ma question, lui dis-je en réduisant la distance entre nous. Je me fous de votre prénom, votre nom, votre âge, votre lieu de naissance, de votre identité au sens strict. Quel rôle jouait vous ici ? Peut-être que je fais erreur, et auquel cas je ne m'en excuse même pas, votre comportement me pousse à vous estimer comme une source de danger potentiel, et comme responsable à tout ceci. Si je fais bel et bien erreur, j'ai un conseil pour vous. Ne soyez pas si ambiguë et détestable. Vous pourriez avoir des ennuis. Et si je ne me trompe pas, même conseil. »

J'avais arrêté d'avancer lorsque nos visages furent suffisamment proche pour que je puisse sans problème remarquer le moindre changement d'expression faciale. Aucun jeu d'intimidation là-dedans., juste une histoire de pratique.
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeJeu 14 Mar - 19:17
Carlisle ne bougea pas d’un iota, ne daignant même pas ciller devant Julian qui n’y allait pas par quatre chemins. Au moins, il n’usurpait pas le caractère que ses recherches lui avaient attribué. Il croisa les bras avant de lui répondre d’un ton des plus neutres et indifférents.

« Non. Pourquoi ? Devrait-ce être le cas ? »

Pourquoi devrait-il avoir peur ? Si c’était la peur de se faire agresser physiquement … il y avait un bail qu’il n’y pensait plus. Il y avait déjà face plus jeune et dans la situation actuelle, il savait pertinemment ne pas être en mesure de se battre face à certains de ses invités. Ses seules capacités de défense, physiques, résidaient dans les cours d’auto-défense. Rien de plus. Cela ne signifiait pas pour autant qu’il n’avait pas d’autres atouts dans sa manche …
Quant à l’agression verbale … alors là, elle lui passait littéralement au-dessus. Des années qu’il la pratiquait comme un sport avec ceux qui lui brisaient les noix. Et on ne faisait pas une fac de médecine en ayant peur de se prendre des reproches et piques à tout va. S’il y avait bien un lieu où il avait appris à renfermer son esprit pour laisser glisser les insultes et autres appellations désagréables, c’était bien la faculté.

Le mélange des deux fit qu’il continua de jouer les statues face à la réduction de l’écart entre eux. Il s’en contrefoutait. Seule une respiration calme et régulière trahissait le fait qu’il était bel et bien vivant. Il l’écoutait avec attention sans l’interrompre. Seul un léger sourire en coin, uniquement lié aux propos tenus, se dessinait sur ses lèvres au fur et à mesure de l’énonciation de ces derniers. L’envie de le charrier gentiment était grande mais pour une fois, sa raison le retint, repoussant à plus tard cette idée qu’il affectionnait pourtant particulièrement.

« J’ai déjà répondu à cette question. Médecin. Vous n’êtes pas obligés de me croire. Et de la même façon que je me foutrais complètement de vos excuses si vous en aviez prononcées, je me moque totalement de savoir si vous me croyez ou non. Cela étant, je pense que Cassandre et sa main vous confirmeront ce point. »

L’américain marque une petite pause, fixant Julian de ses yeux bleus, toujours sans ciller ni esquiver le moindre autre mouvement. La demoiselle préférait être connue sous ce nom, il respectait ce choix quand bien même son vrai prénom était affiché sur la porte de sa chambre. Cela générerait forcément des questions mais elles ne le concernaient pas. En fait, lui, la seule question qui le taraudait actuellement était celle de savoir s’il allait s’en prendre une ou non. Cela serait légitime. Mais contre-productif si son interlocuteur voulait des informations qu’il serait disposé à lui fournir. Ou pas.
En attendant une quelconque réaction qui surviendrait tôt ou tard, il reprit sur le même ton complètement indifférent, énonçant simplement des faits.

« Je me dois de vous donner raison sur un seul point : je suis bel et bien une source de danger. Après tout, je suis médecin et une dose létale de morphine pourrait m’échapper par inadvertance. Cependant, vous constaterez par vous-même que rester à l’intérieur peut avoir quelques effets nocifs sur le caractère au bout d’un certain temps. Cela a peut-être exacerbé certains de mes défauts. Quant aux ennuis, nous sommes déjà dedans, ne pensez-vous pas ? »

Il avait prononcé l’ensemble de ses mots avec une sincérité saisissante. Couplé à cette indifférente notable bien entendu. Et si la vérité semblait habiter ses propos, c’était simplement parce que c’était le cas. Il n’était pas responsable. Bien qu’il admette qu’on puisse discuter ce point, il ne se voyait pas comme tel. Si les parents de sa petite princesse avaient tenu leur rôle de parents, personne n’en serait là. Lui le premier.

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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeVen 15 Mar - 16:36
Oui, ça aurait dû être le cas. En général, on ne me parle pas comme ça sans finir avec une côte cassée. Il faisait l'exception à la règle, et pas parce que son joli minois m'amadouait ou que je me dégonflais. La bonne vanne. J'avais juste conscience que je pouvais, éventuellement, être altéré dans ma façon de le juger. Je cherchais un responsable absolument alors évidemment... un homme ayant cette constance et qui soit physiquement identique au pire enfoiré qu'il m'ait été donné de rencontrer, correspondait plutôt bien au profil que je m'en faisais.
Certes, il se la jouait un peu trop sur les bords mais si j'avais pointé du doigt tout ceux qui s'étaient donnés de grands airs, il aurait fallu me greffer davantage de bras. Une chance qu'il soit médecin. Sait-on jamais, si je reviens sur ma décision et que je décide de mettre en application cette idée à la con.

Je le croyais effectivement médecin depuis qu'il m'avait annoncé l'être. Pourquoi pas. Ce n'est pas comme si je n'en côtoyais pas suffisamment pour avoir des préjugés ancrés. Au contraire, j'en fréquentais assez pour savoir qu'ils ne sont pas forcément doux et tendres. En fait, c'est rarement le cas.
Cependant, ce n'est pas ce que j'attendais qu'il me dise. Je voulais entendre son putain de rôle dans cette affaire. Si c'était lui ou non, qui avait en partie, ou entièrement, programmé cette résiliation du billet retour de notre voyage.
Quoi qu'il en soit, si il avait pu soigner la main de Cassandre, c'est qu'au fond il ne s’avérait pas être un si grand salaud.

Il ne nia pas être une source de danger, précisant qu'il ne lui fallait, en gros, qu'une seringue et une certaine substance pour faire de nous des êtres amorphes. Je pris la nouvelle en plaisantant, car je revoyais Amber me menaçait de me transformer en légume si je m'en allais sans qu'elle n'ait pu se charger correctement de mon cas. Ces deux-là se seraient sans doute très bien entendus. Jusqu'à ce que la jalousie somnolente se réveille en moi du moins. En y pensant, je perdis le presque sourire qui venait d’apparaître sur mon sourire, me reconcentrant dans la conversation.
Il justifia les mauvais attraits de son comportement en prenant en compte notre environnement. En effet, tout comme moi qui me méfiait plus que par habitude, lui pouvait se montrer moins agréable. Légitime.
Au bout du compte, il ne répondit pas à ma question, mais j'en avais eu pour mon compte. Il connaissait de toute évidence les lieux, avait apparemment quelque part ici un matériel médical plutôt lourd de charge et spécifique et était enfermé dans ce lieu depuis, à priori, un long moment. Je n'étais pas crétin. Ce gars était lié, d'une manière ou d'une autre au coupable. A moins qu'il ne s'agissait de lui directement.
Sans le lâcher du regard, je me suis reculé d'un pas, saisissant la bandoulière de mon étui comme si je m'apprêtais à lever le camp.
J'ai fermé mes yeux le temps d'inspirer une simple mais longue bouffée d'air. Nécessaire dans l'instant. Et lorsque je les ai ré-ouvert, ils se posèrent lentement et sans méchanceté particulière dans les siens.

« En toute franchise, je ne sais pas ce qui me retient de vous frapper. » soupirai-je, serrant un peu plus fort la housse de ma guitare. « Je suis certain que vous êtes, dans le cas le moins grave, plus informé que quiconque ici sur ce qui se passe. J'ai l'impression de me voiler la face en vous laissant le bénéfice du doute. J'espère me tromper sur votre cas, sinon mon plus grand regret sera de vous avoir permis de vous en sortir indemne. Ma petite soeur est ici. Et je pense dire sans être trop loin de la vérité qu'il n'y a pas plus dangereux qu'un frère qui essaye de protéger sa soeur. Si je ne fais pas erreur, hun... »

Mon sourire amer compléta la suite de la phrase.
Ça ne sonnait pas comme une menace mais comme le dicours d'un frère qui aime sa soeur. J'étais prêt à lui faire toutes les choses possibles et inimaginables pour la préserver d'un avenir pouilleux. Au final, je l'avais juste mis en garde sur mes intentions envers lui pour ne pas qu'existe ne serait-ce qu'une once d’hypocrisie.

« Au déplaisir de vous revoir. »

Sur ces salutations peu communes, je quittai le couloir, me mordant la peau du pouce comme si je regrettais prématurément de ne pas avoir saisi l’occasion.
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Carlisle Lythërs
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeMar 19 Mar - 17:05
Indemne. Chose étonnante, Julian n’avait pas levé la main contre lui-même si l’envie semblait le démanger. En attestait la bouffée d’air inspirée avec calme. Il soutint son regard avec la même indifférence qui lui était propre. Il n’avait rien contre le jeune homme. Aucune haine, rancune ou quoique ce soit. Pour lui, ce n’était pas un ennemi. A la rigueur, juste un cobaye. Et tant que tel, jamais il n’aurait de souci. Parce qu’une donnée incohérente qui ne correspondait plus aux conditions requises, involontairement ou non, équivalait à une expérience nulle et non avenue. Et c’était loin d’être son but. Après tout, l’une des finalités était bien un remède … ou quelque chose dans ce goût-là.
Il écouta son interlocuteur et un léger sourire se dessina sur ses traits. Lui non plus ne savait pas pourquoi il ne s’était pas fait frapper. Cela étant, il n’allait pas s’en plaindre. Un bleu, ce n’était pas terrible. En tout cas, il avait raison : Carlisle était bel et bien le plus informé de ce qui se passait ici. Mais aucune réaction physique ne vint trahir ce fait. Il avait bien trop l’habitude pour ça.
C’est avec attention qu’il enregistra le fait qu’il tenait à sa sœur. Il le savait déjà. Les recherches servaient à ça. Mais c’était toujours bon de prendre une piqûre de rappel. Il ne pouvait pas confirmer les propos de Julian de lui-même. En tant que fils unique, cela lui semblait incompatible. Pourtant, s’il considérait la relation qu’avait sa meilleure amie avec son propre frère ainé, cela ne lui apparaissait pas dénué de bon sens. Alors oui, il pensait aussi qu’il n’était pas trop loin de la vérité. Au moins, il lui avait juste confirmé qu’il ne laisserait rien arriver à sa sœur. Ce qui, dans un sens, était rassurant.

Un petit rire sec amusé lui échappa à la formulation des salutations auxquelles il se contenta de répondre par un simple hochement de tête qui n’engageait en rien. Mais comme son invité avait quitté le couloir, cela importait bien peu. Souriant pour lui-même de cet échange, il fit de nouveau demi-tour pour reprendre le chemin inverse, s’engouffrer dans les couloirs avant de cette fois, vraiment retourner dans leurs appartements.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Couloirs   Couloirs Icon_minitimeDim 24 Mar - 23:24
L'humeur sombre de son partenaire de chambre donna quelque peu de malaise au Marsh. Il avait comprit cinq sur cinq, Koro n'aimait pas les enfants. Il espérait seulement que le yakuza ne s'énerve jamais sur Hanae. Ou mieux! Avec chance, il ne la croiserait jamais... Hum... mouais, peut-être pas très plausible. Elric salua de la tête respectueusement le mafieux et quitta la chambre tout en tirant sur son veston pour l'ajuster.

Jetant un bref coup d'oeil au couloir, le Marsh en déduisit qu'il ne devait s'agir que des dortoirs et bien évidements, des douches communes. Il se dirigea donc bien peinard un étage plus bas. En fait le seul étage dont il ne savait absolument rien. Il avait visité certes le rez-de-chaussé mais était passer tout droit au premier. Elric s'arrêta sur la palier, départagé entre l'idée d'aller prendre un bon petit déjeuné sain pour accompagné son cocktail de pilules du matin et l'envie de visiter encore un peu. Et puis non en fait, il était juste curieux de savoir s'il était possible de recroisé l'adorable gamine qu'il avait rencontré la veille. L'héritier Marsh s'adossa au mur et pianota avec ses doigts pendant qu'il réfléchissait intensément. Ça lui semblait être la décision la plus difficile à prendre jusqu'à ce qu'il voit un panneau stop dans sa tête.

Non mais sérieux... à cette heure là habituellement il était entrain de vérifié des chiffres d'affaires importants en faisant des calculs de merdes, le genre de vrai questions importantes. Là c'était ridicule et il se cassait la tête pour rien. Ce n'était pas la fin du monde s'il retardait son déjeuné, l'univers allait pas arrêter de tourner parce qu'il jouait au touriste pour une fois, alors c'était pas compliquer, il allait visiter et après il irait manger. Content d'être arriver à ce consensus mental, il reprit sa marche dans les couloirs du premier étage en quête d'exploration.
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