Les choses ne s'arrangeaient pas pour nous tous. En proie au doute et à l'incompréhension les silences devenaient très vite plus présent que les paroles, tout le monde se méfiait et je fus content de connaitre au moins Julian. Même si il avait apparemment mal pris ma petite recherche de cannabis, certaine habitude sont plus longue que d'autres a changer. Voler et fumer par exemple. Je savais bien que Ju' ne m'en voudrait pas longtemps et puis lui au moins ne venait pas de se faire brûler les yeux. L'arrivées de deux personnes remis un peu d'ambiance. Je les regarda passer devant nous avant de s'effondrer comme nous l'avions tous fait. Une chose était sure quelque chose nous avait changé. Ensuite Julian pris la parole pour nous donner des ordres à tous. Je l'écoutais surpris avant mon ami d'enfance se serait contenté d'attendre en retrait tout comme moi. Il avait changé, avec un sourire je me releva déterminer à l'aider du mieux que je pu.
J'attrapa la jeune femme que j'avais fouiller plus tôt et la posa sur mon épaule comme un sac de patate. Elle était toute légère, je suivis Ju' qui portait lui aussi sa soeur et laissais l'homme brun derrière nous avec les deux derniers arrivants. Il semblait bien plus robuste que moi j'en déduit qu'il pourrait les porter tout deux à lui tout seul. La nouvelle salle dans laquelle nous entrâmes était du même mauvais goût que la première. Ce lieu me paraissais de plus en plus étrange et je m'attendais à tout même une attaque de zombie. Ce scénario catastrophe me fit sourire malgré mon mal de tête. Mes yeux ne me faisait plus mais ma tête avait pris le relais. Je regrettais de plus en plus de ne pas avoir trouvé un petit bedo pour me soulager. Sans attendre le moindre ordre j'allongea la femme sur le sol faute de mieux et lui posa son paquet sur le ventre.
Près de la fenêtre je remarqua la petite blonde que Julian avait un peu martyrisé. Je me sentais un peu mal pour elle, tout comme moi la douleur d'une brûlure l'avait secoué. Je décida de me mettre non sans crainte à coté d'elle devant la fenêtre.

« Comment va ta main ? »

J'avais décidé que la situation n'exigeait pas que nous nous tutoyons. Julian m'avait inspiré et j'essayais moi aussi de nous sortir de cet situation.

La jeune fille les avaient amenés dans la salle de réception, tous les hommes portaient ceux qui étaient endormis, Kurogané avait été obligé d'en porter deux vu qu'il était le mieux bâti parmi eux. Ils installèrent leurs charges sur le sol et chacun vaquèrent à leur occupation.

Le brun s'était contenté de s'appuyer contre un mur, bras croisés et yeux fermés. C'était sa manière à lui de méditer, de réfléchir sur ce qui se passait. Il se repassa tous les évènements en mémoire à nouveau. Ils entrent, ils s'endorment, ils se réveillent et ils ne peuvent plus approcher le soleil. Et ça fait ça à toutes les personnes qui faisaient un pas dans le Hall. Comment, d'un simple voyage de plaisir, on était passé à cette angoisse incessante? Ils ne savaient pas ce qui se passait, ils n'avaient vu personne d'autre à part des vacanciers, ils ne savaient même pas s'ils pourraient rentrés chez eux un jour à cause du soleil. Peut-être la solution serait de faire le chemin la nuit, mais le château était entouré d'une forêt, et après ça, il fallait traversé la rivière, et tout ça avec une visibilité zéro à cause de la nuit.

Une question se posa dans l'esprit de Kurogané: si d'autres personnes arrivent, comment le sauront-ils? Ils auront sûrement besoins d'expliqués aux nouveaux ce qu'il se passe, mais ils ne pouvaient pas surveiller toutes les arrivées... Sa méditation fut interrompu par le brun qui avait donné des ordres et qui se présentait sous le nom de Julian. Peut-être avait-il raison. Peut-être que socialiser était la meilleure solution pour oublier ce qui se passait et relâcher un peu la tension. Socialiser n'était pas vraiment le truc de l'homme aux yeux rouges, mais il comprenait que c'était essentiel s'ils étaient dans une situation pareille.
"Kurogané. Et pour les vacances, c'est sûr qu'on peut oublier maintenant."

En voyant que je ne brûlais pas en me tenant devant la fenêtre je me risqua a regarder à travers elle. Même si j'avais plus de mal que d'habitude à voir loin je sentais que ma vision était presque comme avant. Seul le mal de tête me rappelait qu'il mettait arrivé quelque chose. Je n'avais pas regardé le soleil en face et pourtant la douleur suffisait à me faire tomber par terre en hurlant. Je suspectais que la main de la petite blonde aille moins bien que ce qu'elle voulait bien dire. Sa main avait été directement brûler par les rayons du soleil, moi je n'avais eu que le reflet du sol devant moi. Pour l'instant aucun de nous ne pouvais se plaindre, il fallait d'abord comprendre ce qui nous était arrivés.

« Mieux que ta main je le pense... »

Je posa ma main sur la vitre, elle était glacé, quelque chose devait empêcher les rayons de soleil de passer à travers. Les fenêtres nous fournissaient de la lumière mais aucun rayon ne passait à travers. Encore un mystère à élucidé. Tout le monde se présenta, j'écoutais attentivement le prénom de chacun. Après le traumatisme que nous avions vécu autant essayer d'être le plus amical possible. J'allais moi aussi m'énoncer quand je vis que la belle au bois dormant ce réveilla tout doucement et demanda des explications. Elle avait l'air encore plus désorienté que nous lors de notre réveil. Doucement sans geste trop brusque comme pour approcher un animal sauvage je viens m’asseoir en face d'elle. Conscient que je devais faire peur avec les yeux encore très rouge et des restes de sang sur le visage. J'aurais bien laissé le soin de lui expliquer à quelqu'un d'autres que moi mais j'avais moi aussi une question à lui poser.

« Je suis Leon. »

Je regarda tour à tour Kurogané et Cassandre pour m'assurer qu'il ait bien entendu mon prénom.

« La version courte, on est tous entrés dans le hall, on s'est tous endormi puis réveillé quelques heures plus tard et deux d'entre nous on été brûler par les rayons du soleil. Mais ce n'est pas le plus important, il te reste un joint ? »

Kurogané examina la salle, toujours de sa place contre le mur. Ils étaient déjà beaucoup, même si la moitié était endormie. Il se dit que, si un jour il arriverait à sortir d'ici, il allait donner une grosse baffe dans la gueule de Tomoyo et Fye pour l'avoir inscrit à des vacances pareilles. Comme Julian l'avait dit, inoubliables était le mot. Lui qui venait de sortir de quatre ans d'école de droit pour se taper ça, il y avait de quoi avoir la rage. Déjà qu'il n'était pas forcément calme de nature...

Une nouvelle personne se réveilla encore, le sommeil semblait durer quelques heures. Cette dernière demanda des explications que Léon lui fournit en version courte et lui demanda un joint. Kurogané fit un falcepam intérieurement. C'était une belle entrée en matière, ça c'est sûr. Il décida de fournir les informations manquantes.

"On ne sait pas ce qui s'est passé, mais dès que quelqu'un entrait dans le Hall, il s'endormait et se réveillait quelques heures plus tard. Seul hic, c'est qu'au réveil, au moindre contact avec le soleil, il se mettait à brûler. On sait pas comment on a eu ça, mais on a vu personne d'autre en dehors de locataires."

Julian se remit à donner des ordres, mais il valait mieux que quelqu'un prenne les choses en mains, sinon ça promettait la panique. Déjà que tout le monde n'était pas forcément rassuré, il ne fallait pas en rajouter non plus. Faire le tour du château lui rappela sa question précédente et décida de la partager au groupe, après un rapide coup d'oeil à son portable pour se rendre compte qu'il n'avait pas de réseau.

"J'y pensais, les portes n'ont pas été fermées à clés, il y a sûrement d'autres personnes qui sont rentrés non? Faudrait peut-être vérifier leur état et les prévenir aussi. Et sortir durant la nuit je ne sais pas si ça va être simple. Il y a une forêt et une rivière autour de ce château, et je ne pense pas que la barque fasse des voyages de nuit. "

Ma douleur crânienne semblait empirer au fur et a mesure du temps. J’espérais vraiment qu'il lui en restait, ma déception fut à la grandeur de mon espérance. Je ne sais pas si c'est le fait de savoir que je devrais supporter mes maux de tête encore un peu mais la douleur me semblait encore plus forte qu'avant. En guise de réponse j'essaya de sourire, un sourire qui à cause de la douleur ressemblait plus à un rictus. Il me fallait quelque chose pour calmer la douleur et vite, je n'avais pris aucun médicament avec moi et je ne voulais pas demander de l'aide aux autres. C'est à ce moment là j'eus que je me rendis compte que je me méfiais d'eux. Pas de Julian ni de sa soeur mais autres. Et plus particulièrement de cette Cassandra. Elle avait hésité au moment de se présenter, elle s'était surement brûlé la main pour nous faire croire qu'elle était aussi ignorante que nous. Et elle s'était aussi réveillé la première... Oui décidément cette petite blonde semblait correspondre à l'idée que je faisais d'un agent infiltré. Je ne voulais mettre personne au courant de mes suppositions du moins dans l'immédiat. Ayant écouté tout ce que Marijuana Girl avait dit son plan me paraissait pas une mauvaise idée. Je laissais mon mal de tête de coté et décida de me relever pour partir en observation.

« Je m'occupe de la fouille, je reviens dans quelq... »

Avant que je puisse terminer ma phrase je fus pris de vertige et d'une migraine qui faisait passer la précédente pour une blague. Je tituba en arrière puis en avant un peu à la manière d'une balançoire. Après quelques secondes je parviens à me tenir droit. Que m'arrivait t'il ? Peut être que mes yeux n'allaient pas si bien que ça ou que mon cerveau avait lui aussi était touché. Je voulais à tout pris quitter cette salle avant que les autres se retrouvent avec un problème de plus à gérer. Doucement mais surement je me dirigeais vers la sortie en annonçant.

« Je reviens dans quelques minutes. »

Tout se mettait petit à petit en place pour découvrir ce qui se passait. Peut-être inconsciemment, ils essayaient tous de trouver une solution car ils voulaient partir. Kurogané ne sortait pas du lot. Bien qu'il était relativement calme, il aspirait à sortir d'ici avec désespoir. Il était sûr de ne pas vouloir finir sa vie ici. Il avait encore tant de choses à faire... Comme tuer quelqu'un par exemple... Mais ça c'est une autre histoire pour un autre jour.

La répartition des tâches se fit bien vite. Cassandre décida de continuer d'explorer le rez de chaussée; Léon, à la demande de Julian, restait ici pour veiller sur ceux qui étaient endormis; et Julian allait chercher les nouveaux. Kurogané, quant à lui, décida qu'il allait visiter les étages supérieurs. Il préférait voir quelque chose d'inconnu, aspirant plus à l'aventure qu'au répétitif. En tout cas, ce qui était sûr, c'est que ces prochains jours n'allaient pas être répétitifs.

Julian le regarda pendant qu'il expliquait ce qu'il allait faire pour essayer de sortir d'ici. Kurogané sourit d'un air satisfait à sa remarque. En effet, qui ne tente rien n'a rien. Il était pourtant la première personne à dire ça, ou bien à se jeter sans réfléchir dans quelque chose qui semblait impossible. Peut-être était-ce la situation qui l'avait déstabiliser, mais il regretta d'avoir été défaitiste, ne serait-ce qu'un moment.

"Je vais regarder ce qu'il y a dans les étages supérieurs. Toi, tu peux venir si tu veux, j'en ai rien à foutre." Rajouta-t-il à l'adresse de la dernière réveillée.

Sur ce, il se dirigea vers la porte, à la suite de Julian, sauf qu'à la différence, lui irait prendre les escaliers.

Tout le monde semblait - ou presque - s'être mis d'accord pour la décomposition du groupe que nous formions. Mon idée de fouiller le reste du rez-de-chaussée semblait avoir porté ses fruits, et j'espérais sérieusement trouvé autre chose que des salles vides comme celle-ci. Les autres s'étaient décidés de leur propre chef de partir chacun d'un côté - hormis Léon, le pauvre désigné d'office comme baby-sitter de la soeur du dénommé Julian, Johanne. J'eus un instant de tilt silencieux en fixant celle-ci, qui dormait encore, jusqu'à mon regard se repose sur la porte de sortie. Tandis que certains partaient comme Julian, vers l'infini, et au de-là, les autres proclamaient le reste de leur mission. J'allais cavalier seule, mais bon, ça n'était pas plus mal.

La jeune fille qui venait de se réveiller n'avait pas communiqué son prénom, mais personne ne lui avait demandé ... Je l'aurais bien fait, mais la brûlure qui me prenait me forçait à me dépêcher de sortir. Sortir pour trouver ne serait-ce qu'une salle de bain ou des toilettes ? Passer la brûlure sous l'eau l’apaiserait sûrement. Sans attendre d'autres détails sur le plan, je traçais mon chemin jusqu'à la porte, me tournant vers les personnes restantes :

« Sur ce, tchou ! »

Avais-je lancé en franchissant la porte de la salle, serrant la main recouverte d'un gant dans un rictus facial vraiment peu humain. J'ignorais où je devais commencer à chercher, et j'avais l'embarras du choix. J'avais une tripotée de portes qui n'attendaient qu'à être ouverte ... La fouille allait pouvoir démarrer de mon côté.

(Désolée du petit post > < )

Je voulais partir de cette salle, tout les autres cherchaient désespérément un moyen de sortir en émettant des hypothèses, mais en ce moment j'avais besoin de faits concrets. La porte n'était plus qu'a quelques pas de moi quand je sentis un force me retenir. Je me retournais, Julian qui d'autres en même temps aurait pût me connaitre assez pour m'empêcher de faire ce que je voulais. Ce bâtard, comment osait-il si cet enfoiré m'avait juste demander de rester ici j'aurais désobéi bien sûr, mais là après ces mots je ne pouvais que me résigner à obéir. Tout aussi conscient que lui que le cannabis me ferait plus de mal que de bien mais même si mes rétines devaient encore plus en partir mon mal de tête était bien plus emmerdant.
Tous un à un partirent sans que je dise le moindre mot, je faillis lors de la sortie de Cassandre lui demander de rester ici afin de pouvoir la surveiller où encore de la suivre mais Julian m'avait demandé de protéger sa soeur. Tout seul avec deux inconnus et une personne dont j'avais beaucoup entendu parler mais peu vu. Je m'assis à coté de Johanne, ma tête me faisait encore très mal mais je devais la surveiller. Je plaqua mes genoux contre mon torse et posa ma tête dessus. Je ne sais combien de minutes passèrent avant que je sente que j'allais bientôt m'endormir si je ne faisait rien. Mais je ne pouvais pas sinon qui surveillerais la soeur de mon ami. Je me concentra beaucoup trop de temps pour répondre à cette question. J'enleva ma chaussure gauche et les lacets de celle ci. J'attacha le poignet de Johanne et le mien ensemble de façon que si elle bougeait je le sente et que seul moi puisse nous séparer grâce à un noeud complexe. Après avoir vérifié la solidité du lien, je remis ma chaussure. Je m'allongea à coté d'elle et ferma les yeux pour m'endormir très rapidement.

[Jamais deux sans trois !]

J'ai vraiment hésité à descendre, passé devant le hall avec tous ces gens endormis me foutaient vraiment les jetons. À croire qu'ont allai y passé. Pourtant, on est ici pour une seule raison… Se reposer normalement… Il y a peut-être quelques choses dans l'air… Bah, ma chanson est plus intéressante! Du coup, Je dévalais les marches mais évitait la pièce d'où je venais et bifurquais sur la pièce d'à côté.

La porte était entrouverte… La porte… C'est plus des portes c'est truc, c'est une pièce à elle seule! Décidément, rien à envier aux châteaux médiévaux! Faisait plutôt sombre même si les lustres diffusaient une lumière, rien à voir avec la lumière du jour. En marchant, on entendait simplement le bruit de mes talons qui claquaient contre le sol. Il faisait si silence mais moi, je n'entendais rien, ma musique était la seule chose qui m'obnubilait pour l'instant. Puis, quand la chanson finie le vit une personne, enfin, au début j'entendis une respiration.

2 Personnes en fait, un garçon et une fille… attachés l'un à l'autre ? Je vois peut-être mal au fond. Je m'approchais pas trop certaine et d'une main secoua l'épaule du garçon. Pitié, faites qu'ils soient vivants sinon je m'en vais de ce pas, fumer tout ce que j'ai dans ma chambre faire une overdose!

- Hum, are you okay ?

D'où me vient cette gentillesse ? À oui, j'ai la frousse!

Le néant, voilà ce qui caractérisait mon sommeil, un vide rien, pas de rêve. Juste du repos réparateur pas comme celui du hall. Le mouvement répété de mon épaule finit par me réveiller. Après un sommeil tel que celui ci, il me fallu un moment pour remémorer les évènements du début de la journée. Doucement j'émergea et et commença à m'étirer en baillant sans même avoir pris conscience qu'une personne m'avait réveillé. En voulant bouger mon bras je me remis en mémoire que la soeur de Julian était toujours accroché à mon poignet, soulagé je m'assis sur le sol en me frottant les yeux. Mon tête ne me faisait plus mal et je revoyais comme avant à nouveau. Un peu déçu que toute cette histoire ce soit réellement déroulé. Je fut surpris de voir qu'une personne toute proche me regardait, je ne pus m'empêcher de faire une moue interrogative. Elle avait surement dû me poser une question car elle avait l'air d'attendre une réponse de ma part. Surpris de cette rencontre je ne me méfia pas de cette personne, elle n'avait pas l'air bien méchante et encore moins dangereuse.

"Bonjour, hum ça va ?"

Très très belle phrase que je venais de dire une fois de plus. En même temps elle m'avait réveillé et je ne pouvais pas savoir quelle question m'avait été posé. Je ne savais même pas l'heure il était le bonjour était sorti tout naturellement. Je me tourna vers la fenêtre, le soleil était encore haut dans le ciel. Peut être en savait t'elle plus sur la situation que moi ? Mais je ne voulais pas non plus qu'elle soit une espionne, en général plus elle sont jolie et plus il faut s'en méfier. Je décida donc de faire le non renseigné.

"Tu es courant de ce qui se passe ici ?"

ALLER RÉVEILLE TOI! MERDE! Après un bon 40 secondes, ça commença à bouger du côté de l'endormis, il bougea un peu et sembla étrangement trop surpris de me voir et me dit bonjour me demanda si ça allait. Je soufflais soulager et sans m'en rendre compte, dit ma pensée.

- He's alive…

J'ignorais sa question, ne voyant pas quoi répondre à un inconnu. Je me frottais le front et me laissait tomber sur le cul un peu en arrière. Quand c'est rendue que voir quelqu'un dormir est stressant c'est que ta destination vacance est vraiment VRAIMENT mal choisi! Puis, le garçon me posa une autre question. On ne parle pas la même langue mais c'est bon, je suis pas si pire en Japonais, mais mon accent américain va être clairement visible!

- J'eu suis arrivé il y a pas longtemps. It's freak! J'ai pensé que tu étais mort. Désoler de t'avoir réveillé.

Han ça reviens, ça reviens, fait tout de même plus d'un an que j'ai pas utilisé cette langue! Je ne sais pas si j'ai répondus à ça question en un sens. Mais non, je crois qu'il était clair que je ne comprenais pas ce qui ce passe dans cet endroit étrange! Me rendant compte que je ne m'étais pas présenté, je tendis ma main dans sa direction et me nomma. J'aime pas avoir le mot "garçon" comme seul indice de personne.

- Tayuya.

J'entendis une sorte de soupir étrange, on aurait dit de l'anglais mais je n'en étais pas sûr. Elle répondit à ma question avec un accent très américain, je compris ce qu'elle répondit malgré cet accent. Elle parlait plutôt bien pour une étrangère, même si elle ne connaissait pas le mot peur mais moi non plus je n'avais pas un vocabulaire anglais parfait. Je me débrouillais tout de même pas si mal au vu de mon niveau d'étude. Travailler dans un bar m'avait bien aidé, à apprendre et mon sang irlandais devait surement faciliter mon apprentissage. Mais mon Anglais ne m’inquiétais pas vraiment, elle n'avait pas du tout répondu à la question que je lui avais posé, rien à foutre du temps qu'elle avait passé dans cet endroit, je voulais savoir si elle comprenait ce qu'on nous avait fait. Je me gratta la joue, le sang avait formé une croûte qui resta sous mes ongles, j'aurais bien besoin d'une douche. En la regardant droit dans les yeux je lui serra la main.

"Leon"

Sa main n'avait pas l'air très musclé, mais je me méfiais quand même. Je n'avais facilement confiance et dans une situation comme la notre encore moins que d'habitude. Je me décala de façon à faire barrage entre elle et Johanne. Ju' m'avait demandé de la protéger et j'obéirais jusqu’à ce qu'il revienne. Mais je me devais aussi découvrir ce qui nous était arrivé. Et cette Tayuya me paraissait suspecte, son nom était japonais hors nous étions au Japon mais elle avait un fort accent Américain. Double nationnalité ou coupable ayant étudier aux États-Unis pour devenir une bioterroriste afin de souffrir de pauvre jeune. Je remarqua que ma seconde théorie ne pouvait être, elle semblait beaucoup plus jeune que moi. Mais ce n'est pour ça que j'allais abandonner mes suspicions contre elle. Il fallait la jouer finement cette fois. Et pour faire cela j'avais besoin de ma dose de nicotine. Je sorti une clope de mon paquet et me l'alluma devant cette Tayuya.

"It's a Japanese name aren't ?"

Je dois l'avouer j'avais prononcer cette phrase en Anglais juste pour la gloire de pouvoir être reconnu bilingue ! Mais cela ne devait pas être suffisant pour découvrir qui elle était. La fumée se propageait vers le haut de la salle tandis que je réfléchissais à un moyen de la faire se découvrir au grand jour.

"Tu ne saurais pas où je pourrais mettre mon amie dans une position plus confortable ?"

Je lui montra la soeur de Julian du pouce. Si jamais elle savait ou se reposer je pourrais lui demander de nous y conduire pour voir si elle connaisait bien l'endroit. Et si elle répondait non alors que son regard disait oui je saurais alors qu'elle me mentait. Finement réfléchi mon cher Leon

Bon, déjà il avait un nom. Leon, c'est le type de nom qui passe partout. Étrangement, je me sentais toujours comme analyser, il est un peu étrange ce Leon. En même temps, c'est peut-être moi qui suis trop calme pour ces lieux. Quand il me serra la main, il semblait me testé, me laissant pour réaction d'hausser un sourcil. Puis, il m'alluma une cigarette au visage. De quoi me faire envie de prendre celle qui trainait sur mon oreille. Puis, il me dit dans un anglais surement aussi beau que mon français. Il me demanda si mon nom était Japonais. Mais quelle bonne déduction Watson! Non mais! Où est l'utilité de cette question ?

- Yeah, why ? Problem with my origin name ?

Je dois avouer que je ne comprenais pas. Je ne lui demandais pas moi pourquoi il avait un prénom qui était utilisé dans plusieurs langues que je sache! Comme si quelqu'un qui parle anglais ne pouvais pas avoir différentes origines! Il va être servit avec mes 4 langues! Il est jamais sortie de son village où quoi ? Aller calme toi! J'attrapais ma clope et fouillait dans mes poches pour sortir un Lighter serrant bien les lèvres autour de ma clope. J'expirais finalement après avoir bien aspiré une bonne "poff" de fumer. Relax, Take it easy. Puis, alors que je ne pensais qu'a toute ma belle nicotine qui engourdissait mes sens, il me demanda si je ne saurais pas où il pourrait mettre son amie, attaché à lui, dans une position plus confortable. Je relevais un sourcil en fixant le lacet qui reliait leurs 2 poignets. Sur le coup je pensais aux divans qui avaient dans la pièce puis à ma chambre. Pouha, j'ai pas envie de prêter ma chambre!

- J'ai croisé des chambres aux second floor. Doit-y avoir des lits.

J'ai pas envie de repassé devant le hall! J'suis sur qui en a encore pleins dans les pommes! Ils me rendent malades! Faudrait le savoir si c'est la fin du monde, l'arrivé des zombies… Aller vite, inspire cette fichue fumée et tantôt tu prendras un joint, question de planée. Aller, résiste seulement encore une petite heure.

A chacune de ses réponses mes questions me paraissaient totalement futiles. Peut-être qu'elle était juste innocente mais quand même elle semblait en savoir quand même beaucoup sur cet endroit. Surtout qu'elle avait dit être là que depuis peu de temps. L'idée de la torturer pour la faire parler me traversa l'esprit mais je repoussa cette idée. Avec le briquet pas de problème pour les outils mais si elle était innocente j'aurais l'air con. En plus elle fumait tout comme moi, en général les espions ne fument pas. Je décida de lui faire confiance pour le moment. Mais je restais tout de même à l’affût du moindre de ses gestes au premier qui me semblait hostile je lui tomberais dessus. La différence de taille suffirait surement à l’assommer, je me jetterais sur elle en sautant très haut pour retomber sur elle violemment. Julian n'allait pas être content, je changeait de pièce en embarquant sa soeur, je devais lui laisser un message sinon il me tuerais surement.
Cela me brisa le coeur mais j'éventra la douzaine de clope qu'il me restait pour écrire avec du tabac: " Parti au second avec Jo. L ". Même en sacrifiant toute mes clopes je ne pus lui laisser un message plus long, j'espère que personne n'y touchera. Je laissa mon paquet à coté de l'inscription afin qu'il le voit ainsi que mon filtre. Qu'est ce que je ne ferais pas pour celui là alors. Il avait intérêt à me rembourser. Je dénoua mon poignet de celui de Johanne et je me leva avant de la soulever pour la poser sur mon dos. Tayuya m'avais regardé faire mon petit travail, je la regarda avec un regard suppliant.

"Tu veux bien m'y amener s'il te plaît, je te rembourserais comme tu le voudra."

Que je détestais me soumettre comme ça mais je n'avais pas le choix et pour l'enquête et Johanne.

Bon apparemment, il a compris que ces questions stupides sur mon nom n'avait pas besoin d'avoir lieux car il passa par-dessus et semblait pensée. Bah bravo mon grand! T'aurais aussi pu le faire avant! Ça aurait eu moins le don de m'énerver! Bon, il fait quoi maintenant ? Mais il est con ? Pourquoi il éventre ces clopes ? Il va tout de même pas les "sniffé" ? C'est pas la meilleure idée, pourquoi avoir vue des cons le faire. Ah non, il fait un truc encore plus étrange, il "écrit" quelque chose avec. Un papier et un crayon il connait pas ? M'enfin, après avoir fait un tel sacrilège, il aurait eu un temps où j'aurais frappé les gens pour avoir fait une connerie pareil, il me demanda comme en service si je pouvais lui montré où c'était. Me disant même qu'il me payerait de la façon qui m'intéressera. Heu… What ? Cette dernière partie me value d'ailleurs un mouvement de sourcil qui montrait clairement que je trouvais cela plus qu'étrange. En même temps, c'est pas comme si j'allais déboursé quelques choses, enfin oui, du temps et devoir passé près du foutue hall. Ah bah tien, je sais comment me faire payé.

-Stop saying bullshit, stop fixing me like a motherfucking mafia member and it will be good.


Je pris une grand "puff" de ma cigarette et me levait rapidement, constatant avec un certain sourire que je n'étais pas plus petite que lui, vive la grandeur et les talons hauts! Je partais ensuite en direction de la porte. D'une démarche moyenne, je l'attend pas vraiment mais j'ai pas non plus envie de me retapé les 2 séries de marches…