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 Cuisine

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MessageSujet: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeSam 19 Jan - 23:45

Une cuisine rénovée, plus moderne et bien équipée ... hormis le vieux four compliqué d'utilisation avec lequel vous risquez de vous brûler les doigts les premières fois.



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Aerith Braginski
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMar 12 Fév - 23:27
    J'avais ouvert beaucoup de portes, et avais rapidement conclu que beaucoup de salles n'offrait guère d'eau, élément que je cherchais plus que tout en ce moment même. J'avais finalement couru comme une imbécile jusqu’aux cuisines, qui à ma grande surprise, étaient bien plus modernes et soft que je ne l'avais imaginé. Mes yeux avaient détaillé l'endroit en un quart de seconde et avait décidé de se focaliser sur un robinet au milieu de la pièce, ou plutôt, un évier, très clean d'ailleurs. Courant comme une idiote, encore une fois, je m'arrêtais en face du tuyau magique - à ne pas prendre dans un second sens - et ouvrais celui-ci pour en faire découler de l'eau fraîche. Ce liquide magique et froid allait me faire du bien, enfin, pas dans les premières secondes où la sensation glacée faisait un choc thermique sur mon épiderme, ça c'est sûr. Je serrais les dents au passage de ma main brûlée sous le jet d'eau froide, espérant que ça puisse aider au moins à cicatriser. Le pire , c'est que je pouvais moi même constater les dégâts piteux : peau en lambeaux, sang coagulé de tous les côtés, j'avais l'impression de n'avoir que les os sur la peau.

    « Pourquoi il faut que ça m'arrive à moi, bon sang ... »

    Quelle bande d'imbéciles ils sont tous ! A vouloir s'entraider, s'unir pour la force, et tout ... Quand moi j'ai essayé de les aider, tout ce que ça m'a apporté, c'est une main brûlée vive par le Soleil, quoi de mieux me direz-vous ! Il peut se faire voir, cet imbécile qui croit faire son malin à diriger les opérations comme si de rien n'était, ce ... J'ai oublié son nom, Julien ? Julian ? Peu importe. S'il croit que je vais me garder de les retrouver à16h, eh bien il a raison. Hors de question que je replonge dans la masse ! Tout en laissant ma main sous le jet glacé, je tirais un rictus de douleur, tandis qu'une larme qui portait celle-ci descendit sur ma joue. Même le froid n'apaise pas la blessure, FOUTUE MERDE ! Sans fermer le robinet, je foutais un grand coup de poing dedans, finissant par me reculer de celui-ci, m'asseyant contre le meuble de l'évier, et glissant le long de celui-ci pour atterrir au sol, sur les fesses. C'est bien d'être seule, comme ça, personne ne remarque mes faiblesses et c'est très bien, comme ça.
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMer 13 Fév - 18:57
Carlisle prit bien soin de fermer le labo derrière lui. Non pas qu’il craignait qu’un de ses invités le trouve, ce n’était pas demain la veille, mais il préférait autant qu’Hanae n’y aille pas non plus. Etant curieuse, elle pourrait facilement balader ses petits doigts partout. Elle n’activerait rien, tout était protégé, mais mieux valait prévenir que guérir.
Il fit un détour rapide par son autre laboratoire, le médical, pour y prendre de quoi nettoyer et soigner une brûlure récente. Et aussi de quoi donner à Cassandre les moyens de traiter sa plaie par elle-même pour les jours à venir. Il était superflu qu’elle souffre inutilement. Mettant le tout dans une trousse de secours, il repartit aussi sec pour la cuisine. Il espérait tout de même qu’elle s’y était attardée et qu’elle n’avait pas fait que passer. Autrement … et bien il la pisterait à travers les écrans de surveillance. Ou il déposerait le petit paquet sur le lit qu’elle occuperait avec son nom dessus. Elle ne pourrait pas passer à côté.

Alors qu’il approchait tranquillement de la cuisine par un couloir dissimulé, il entendit un bruit sourd. Ce n’était pas vraiment le genre de son qu’il entendait tous les jours. Excepté ceux où il envoyait valser ses instruments quand le résultat constaté n’était pas celui qu’il escomptait. La demoiselle aurait-elle perdu son sang-froid face à l’un des ustensiles de la cuisine ? Probablement. Tant qu’elle ne s’était pas brisée la main ou le poignet … il estimait que c’était toujours ça de pris. Surtout si cela lui avait permis de se défouler un peu. Un punching-ball. C’est peut-être ça aussi qu’il aurait dû faire installer. Il ne doutait pas vraiment du fait qu’il ait pu avoir son utilité. Hum … en cadeau de Noël peut-être. Il aviserait en fonction de l’humeur de ses petits locataires.
Pénétrant dans la cuisine, il nota l’absence de l’intéressée. Pourtant elle ne devait pas être bien loin. Jetant un œil au robinet qui coulait toujours, il fronça les sourcils et réprima un soupir. Et l’économie d’eau alors ? Il se pencha pour couper l’eau avant de remarquer d’une, qu’il y avait de l’eau partout, de deux, une touffe de cheveux blonds juste en-dessous. Donc en fait, c’était dans le robinet qu’elle avait tapé et elle était toujours là. Sa voix se fit douce et chaleureuse. Pour l’instant. Mode gentleman activé … ce qu’il était, en fait, avec sa famille, ses amis et sa petite puce.

« Ce n’est pas parce que vous êtes ici en vacances qu’il faut gaspiller l’eau du château … »

Il contourna l’ilot central pour que Cassandre puisse le voir entièrement et qu’elle ne s’imagine pas un monstre ou un tortionnaire quelconque. Même si elle n’aurait pas tout à fait tort si elle utilisait ce terme. Après tout, c’était lui qui l’avait fait venir et qui la retenait, indirectement, ici.
Il agita doucement la trousse de secours sous les yeux de Cassandre avant qu’elle est le temps de prononcer un mot de plus ou de lui poser les questions qui pouvaient lui brûler les lèvres.

« J’ai cru comprendre que vous aviez besoin d’un médecin ? »

Il lui sourit doucement puis posa la sacoche à côté de l’évier. Avant tout, il fallait que sa main reste sous l’eau froide au minimum un bon quart d’heure. Et il doutait qu’elle ait tenu aussi longtemps. Et dans tous les cas, mieux valait plus que moins. Il tapota le robinet du bout des doigts.

« Vous auriez l’obligeance de remettre votre main sous l’eau pendant une vingtaine de minutes s’il vous plait ? »

Il sourit, attendant qu’elle obéisse d’elle-même. Il ne la forcerait en rien. Il lui expliquerait juste que la guérison de sa main dépendait de ce simple début.
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMer 13 Fév - 20:45
    Bon, je l'admets, avoir laissé le robinet ouvert était une mauvaise idée, je ne payais pas les factures de l'établissement, mais c'était avant tout une question de respect, respect dont j'avais manqué. Scrutant le sol froid, je laissais mon membre brûlé pendouiller à même le sol, essayant de réfléchir à ce qui s'était passé depuis le début. Je ne comprenais pas, comment une chose pareille avait pu m'arriver. Le Soleil, c'était une étoile bienfaisante il y a encore quelques heures pourtant ! Serrant le poing, je poussais un léger soupire frustré, et relevais mon visage brusquement à l'entente de bruits suspects. Sans bouger, je restais au sol, fixant mon regard vers l'entrée de la pièce, attendant une révélation qui ne tarda pas à venir. Un homme, aux cheveux courts et aux yeux bleus clairs pointa le bout de son nez dans le décor que je pouvais voir et s'avança dans ma direction, d'abord sans me voir, puis en finissant par remarquer ma présence au sol. Me faisant remarquer que l'eau n'était pas gratuite et j'avais besoin d'un médecin en secouant une trousse de soin devant mon regard, je restais la bouche entrouverte, totalement silencieuse.

    Cet inconnu avait quelque chose de bienveillant dans son sourire, et en même temps, une once de mystère que je ne perçais pas. Tapotant le robinet du bout des doigts, il m'invita à remettre ma blessure en dessous du jet glacé, moi qui m'en était extirpé pour ne plus y retourner ... Je ne savais pas si je devais lui faire confiance, ou juste le regarder silencieusement en finissant par lui dire que je faisais ce que je voulais, mais ... La première option me parut plus plaisante du fait qu'il me proposait son aide sans que je n'en ai demandé. Me relevant assez rapidement en m'appuyant sur le rebord de l'évier, je regardais un instant, puis en serrant les dents, je décidais de remettre ma main sous l'eau. Un rictus facial déforma mon visage l'espace d'une seconde, avant que je ne repose mon attention sur l'homme, toujours inconnu, en face de moi. Laissant la douleur au second plan, j'essayais d'en savoir plus.

    « Je ... je peux savoir qui vous êtes ? » J'eus un petit déclic. « Vous n'êtes pas en vacances ici ... »

    Je l'avais déduis, plus ou moins en me basant sur le fait étrange qu'un homme comme lui, muni spécialement d'une trousse de secours, avait décidé de visiter la cuisine, où je me trouvais fort heureusement, et justement, dans le but de me soigner. Comment un résident normal qui est serait en vacances ici pourrait simplement savoir tout ça ? C'était ... Dans un cas, peu probable, et pour moi, impossible. Mon regard était devenu interrogateur, et bien que je suive son conseil en gardant ma main sous l'eau, je commençais à douter du pourquoi il était ici. S'agissait-il ... Du propriétaire ? Ou d'une personne s'occupant de l'endroit ? J'avais peut-être une chance d'obtenir des explications.

    « Ecoutez je vais être franche, je ne sais pas qui vous êtes mais vous devez m'écouter ... » avais-je commencé à dire d'un ton perturbé. « Avec un groupe de personnes, nous nous sommes tous évanouis en arrivant ici, à l'entrée, et quand nous nous sommes réveillés, nous n'étions plus les mêmes ! » J'avais posé mon regard sur ma main, poursuivant mon récit : « Le Soleil m'a br- ... »

    Je m'étais arrêtée nette. J'avais tilté l'espace d'un instant. N'importe qui aurait dû être étonné, voire réellement surpris de me voir avec une main brûlée. Je ne me rappelais pas l'avoir vu si étonné de ça, ne serait-ce qu'un instant. A moins qu'il soit d'avance au courant, ou bien habituer à ça ... Je ne vois pas, franchement, je ne comprends pas quel genre de personne il pouvait bien être. Je finissais par fixer le décor, appliquant un visage légèrement perturbé. Tout, absolument tout, m'avait l'air, louche.

    « Vous savez quoi, oubliez ce que je viens de dire ... Ce ne sont que les propos d'une personne fatiguée. »
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMer 13 Fév - 23:00
Carlisle fut ravi de la voir se lever aussi rapidement. Au moins n’avait-elle pas perdu ses facultés de réflexion. Et c’était bien plus que bénéfique pour sa main même si au premier abord ce n’était pas cette évidence-là qui ressortait. La grimace traduisait une douleur qui n’était pas feinte. Il n’y avait plus qu’à la distraire suffisamment pour qu’elle oublie qu’elle avait la main sous l’eau. Il sourit de sa question.

« Qui je suis ? Un médecin qui passait par là. Mais je doute que ce soit véritablement votre question. Alors oui, vous pourriez savoir qui je suis si j’acceptais de vous le dire. Malheureusement pour vous, je ne crois pas en avoir envie. »

Décidemment, malgré la douleur et l’assimilation de ce qu’il lui arrivait, Cassandre gardait un esprit frais et disponible. Ce qui l’arrangeait puisqu’ainsi, il n’aurait pas à se répéter ni à la mettre sur la voie. Elle ferait ses déductions toute seule comme une grande. C’en était d’autant plus gratifiant pour elle. Et moins fatiguant pour lui. Restait à savoir si elle partagerait lesdites déductions avec les autres. Il ne répondit rien à son affirmation, se contentant de sourire d’un air tranquille et de s’assurer que la main restait bien sous l’eau. Puis il fixa son regard dans les prunelles de son interlocutrice, y notant la lueur interrogative et curieuse qui s’y installait.
Il pouvait suivre son raisonnement. En même temps, il était assez simple à deviner. Elle n’avait pas croisé beaucoup de monde jusque-là et il n’en faisait pas partie. Elle s’était brûlée la main en arrivant et même ceux qu’elle avait rencontrés dans le hall pendant qu’elle y était n’étaient pas tous au courant. Elle venait se réfugier ici et voilà qu’il débarquait, limite la bouche en cœur, quelques instants après elle. Et surtout … avec exactement ce qu’il fallait pour soigner une main brûlée. Le hasard pouvait extrêmement bien faire les choses, mais à ce point, ça devenait curieux. Voir perturbant. Il ne put s’empêcher de sourire quand elle reprit la parole. Au moins, elle savait ce qu’elle voulait. Il l’écouta tranquillement sans se départir de ce sourire et ne put retenir un léger rire cristallin quand elle s’arrêta net. L’idée avait fait son petit bout de chemin et elle assemblait les morceaux toute seule. Il la laissa construire un petit coin du puzzle sans rien dire, surveillant toujours qu’elle gardait bien sa plaie sous le liquide frais et apaisant. Cependant il secoua doucement la tête de gauche à droite à ses derniers propos. Il la reprit depuis le début.

« Tout d’abord, il vous faut appréhender le fait que non, je ne vous dois rien. Absolument rien. Et je sais très bien que vous vous êtes tous évanouis en arrivant. C’est le cas de tout le monde. Personne n’y échappe. »

Ce point n’était pas totalement vrai. Hanae évidemment y réchappait puisque c’était elle la source. Quant à l’américain lui-même … c’était encore différent. Mais il était totalement vrai de dire que tous ceux qui passeraient la porte d’entrée subiraient le même sort.

« Et je suis désolé mais j’ai la fâcheuse tendance à retenir tout ce qu’on me dit. Que cela vienne d’une personne fatiguée ou non. A ce propos, les chambres sont au deuxième étage si vous souhaitez vous reposer ailleurs que sur le carrelage froid d’une cuisine. »

Cela dit, si elle voulait rester ici, c’était son droit et il ne l’en délogerait pas. Lui, il était juste descendu pour s’occuper de sa main et repartirait une fois le travail accompli. En aucun cas il ne s’attarderait. Il n’avait aucune raison pour ça. Il observa la main qui restait sagement sous l’eau.

« Dites-moi voir, est-ce que la sensation de brûlure intérieure a diminué de façon conséquente depuis tout à l’heure ? Si oui, je vais pouvoir nettoyer votre plaie et vous faire un bandage. Et aussi vous expliquez comment vous en occuper. Sinon, je vous remercierai de laisser votre main sous l’eau encore un peu. »

D’un geste rapide, il ouvrit la sacoche et vérifia qu’il avait le sérum, la gaze, le ruban, les médicaments en cas de douleur continue et tout ce qu’il fallait …
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeVen 15 Fév - 14:52
    Bon. Il ne tenait pas à me communiquer son identité, j'aurais du me douter que ça n'allait pas être simple. Par chance, il ne connaissait pas la mienne non plus, nous étions à niveau égal. Malheureusement pour moi, j'allais de surprise en surprise ; lui de même était parfaitement au courant de l'arrivée particulièrement étrange réservée aux nouveaux résidents. Mais vu le ton qu'il abordait, il n'avait pas l'intention de prévenir qui que ce soit de ce détail qui attendait tout le monde en franchissant les portes du bâtiment. J'en restais silencieuse, et devais me retenir de laisser ma surprise et mon incompréhension passées à travers l’aspect de mon visage. J'avais l'impression étrange et dérangeante que chacun de mes mouvements étaient analysés en face de lui.

    « Il y aurait moyen d'éviter le 'personne n'y échappe' en prévenant les nouveaux arrivants ! »

    Je me souciais plus du sort de ceux qui allaient finir comme nous, plutôt que du mien à l'instant. Alors qu'en réalité, j'étais morte de trouille en imaginant ce qu'il allait m'arriver. Maintenant que les rayons du Soleil étaient devenus mes ennemis jurés, je n'avais plus que la nuit pour prendre un bol d'air frais ... C'était misérable. Au moins, il avait le mérite de me guider mieux que je n'aurais pu le faire moi-même avec une carte ; m'indiquant l'étage où se trouvaient les chambres, que je retenais évidemment, je fixais ma main qui continuait son voyage infini en dessous du robinet. Je ne sentais presque plus celle-ci tant le froid glaçait toutes sensations qui aurait pu la parcourir à cet instant. Relevant mon regard vers lui, je faisais un petit signe de remerciement via ma tête, toujours aussi perplexe.

    « Merci ... »

    Quel genre de personnage avais-je en face de moi ? C'était surréaliste d'imaginer qu'il puisse être aussi calme avec tout ce qui se passait ici. Écoutant sa question, suivit d'indications, je reposais mon attention sur le membre, essayant d'analyser moi-même si la douleur intérieure était d'elle-même partie. Il me semblait que oui, et ça faisait du bien de voir que ça pouvait s'arrêter au bout d'un moment, parce que Dieu sait que ça pouvait faire très mal.

    « Je pense que oui, c'est bon. »

    Maintenant, s'il prenait le temps de s'occuper de ma blessure, j'avais la chance qu'il soit retenu un peu plus longtemps ici, et donc ... Qui ne tente rien, n'a rien ! Il était l'heure pour moi d'avoir quelques questions posées, avec si possible des réponses au bout. Sans le lâcher du regard, parce que moi aussi je ne voulais pas louper le moindre détail qui pourrait m'aider dans son expression faciale, je commençais un mini-interrogatoire.

    « Comment est-ce que vous saviez que j'étais là ? ... Encore mieux, vous êtes parfaitement équipé pour soigner ma blessure, comment est-ce possible ? » commençais-je d'un ton calme, puis en reprenant, pointant de mon autre main celle brûlée, « Ça ne vous choque même pas de me voir avec une main carbonisée au 3e degrés ? »

    Je sais, à mon avis, tout comme il gardait le silence sur son identité, il pouvait très bien aussi garder le silence pour toutes les questions que je lui avais demandé. Mais alors nous resterions là, à nous regarder dans le silence en attendant qu'il soigne ma blessure et que moi, je je daigne sortir une phrase. S'il était au courant pour ce qui arrivait aux gens ici, sans empêcher que cela se produise, ... Il ne pouvait quand même pas être derrière tout ce remue-ménage ? Si ? Il n'avait pourtant pas la tête de quelqu'un d'aussi sadique. Et puis, par tous les Saints, quel serait l'intérêt de mettre ce genre de dispositif pour piéger les gens ainsi ? Les mettre tous à un niveau d'égalité devant l'étoile solaire ? Bon sang, je ne vois rien qui mérite une telle motivation !
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeVen 15 Fév - 19:50
Carlisle ne put s’empêcher de sourire doucement. Et sans vraiment le contrôler, ce sourire devint légèrement sadique. Peut-être ce détail n’était pas visible mais il le ressentait bel et bien en tout cas.

« Oh, il y aurait bien plus simple que cela. Mais ce serait relativement contre-productif par rapport à ce qu’ils attendent. »

Il eut comme un rire sans joie, comme désabusé. Il n’y avait pas de "ils" qui tenait. Il n’y avait que lui qui tirait les ficelles, se jouant d’eux comme des marionnettes. Mais il était bien trop tôt pour lui faire savoir qu’elle avait en face d’elle le responsable. Mieux valait laisser croire qu’il n’était, en fin de compte lui-aussi, qu’un être manipulé qui recevait des ordres de supérieurs quelconque. Et qu’il n’avait d’autre choix que d’obéir à ceux-ci. Ils étaient deux à connaître la vérité. Et elle n’était pas prête de s’échapper de leurs lèvres.
Son sourire se fit réellement chaleureux à son remerciement. Il suivit des yeux le regard qu’elle portait sur sa main, cherchant sans doute la réponse à sa question. Si elle avait réussi à la maintenir sous l’eau, la réponse allait probablement être positive. Il n’en doutait pas vraiment. Ce n’était pas son premier exercice. Et en travaillant à l’hôpital, il avait déjà vu bien pire en termes de brûlures. Là, il faudrait juste que Cassandre fasse attention à sa peau et guère plus. Le risque d’infection tendait vers le nul sauf si elle faisait n’importe quoi. Et sauf connerie monumentale de sa part, elle n’avait pas à envisager l’amputation. D’autres n’avaient même pas ce choix … qu’elle s’estime heureuse.

« Je vous en prie. Et si c’est bon, je vais pouvoir commencer à bosser. Regardez bien, vous allez avoir à le refaire tous les deux jours. Ou à expliquer à quelqu’un comment faire. Sauf si vous croisez un autre médecin dans les couloirs. Mais n’hésitez pas à m’interrompre si vous avez la moindre question. »

Il se lava les mains avant de couper l’eau et d’écarter le robinet amovible. Sereinement, parfaitement à son aise, il maintint la main endommagée au-dessus de l’évier puis il commença par nettoyer la plaie avec du sérum physiologique. Première étape. Histoire d’éviter toute complication. Ensuite, il désinfecta la lésion à l’aide d’une solution de Chlorhexidine diluée par ses soins. Exit les petits agents pathogènes malsains. Saisissant un linge propre et sec, il poursuivit son œuvre en séchant la peau, la tamponnant doucement. D’un petit signe de tête, il désigna les deux flacons dans l’ordre, différentiables par leur taille, leur forme et leur couleur. Et aussi parce que le nom du produit et son utilité étaient inscrits dessus.

« Le premier pour le nettoyage, le second pour la désinfection. Et surtout, vous séchez votre peau en appliquant à répétition un mouvement de tampon à un linge propre. Vous ne la séchez que de cette façon en ce qui concerne votre main. Pas de séchoir ou de raccourci. »

Son ton était toujours aussi doux, comme à chaque fois qu’il exerçait son métier qui le passionnait, mais il ne souffrait aucune contradiction. Tout en poursuivant le séchage, il lui répondit tranquillement, n’hésitant pas à la reprendre sur sa dernière question alors qu’il omettait volontairement les deux précédentes.

« N’exagérez rien. Elle atteint le second degré mais c’est tout. Et je vous l’ai déjà dit. Je suis médecin. Si je devais être choqué à la moindre petite brûlure, au temps démissionner et changer de voie tout de suite. Il y a également le fait est que je sois passé par le service des grands brûlés pendant mes années d’internat. Et, même si vous n’y êtes en rien obligée, je vous prie de me croire que votre main, à côté, c’est ridicule. »

Il posa le linge qui avait changé de teinte pour s’orner de couleurs cramoisie et carmine. Il irait bien plus que rapidement au service de nettoyage. Il sortit la crème à base de Chlorocrésol, très utile pour la cicatrisation des brûlures. Par précaution, il se lava de nouveau les mains.

« Autant vous prévenir, ce ne va pas être la partie la plus agréable mais je vais essayer de faire au mieux pour que vous ne sentiez rien. Par avance, je vous prie de m’excuser … »

Avec une douceur et une délicatesse qui ne lui étaient pas nécessairement attribuées au premier abord, il entreprit d’étaler une légère couche de crème, qui était un peu froide, sur l’ensemble de la lésion cutanée. Il prit bien soin de ne pas en mettre trop épais, cela étoufferait l’épiderme pour rien tout comme il fit attention de ne pas tirer ni trop toucher les petits lambeaux de peau. Encore une fois, il était futile que Cassandre souffre inutilement. S’arrêtant finalement, il enroula dans un cocon de gaze, pas trop serrée, la main de sa patiente, s’appliquant à la laisser libre de bouger ses doigts. Il avait toujours été doué pour les paquets cadeaux. Il conclut le tout avec un petit morceau de sparadrap pour éviter que la gaze ne décide d’aller voir ailleurs.

« Et voilà ! »

Tout en souriant, il se lava une troisième fois les mains pour retirer les excédents de crème et il rangea tout ce qu’il venait de déballer dans la petite trousse de secours qui ne contenait rien d’autres à part des tubes d’aspirine au cas où la douleur serait trop forte. Il tapota doucement dessus.

« Une dernière question avant que je ne m’en aille ? »

Détail : il se réservait le droit ne pas y répondre.
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeSam 16 Fév - 18:36
    Ce qu'ils attendent ? Ils ? Qui ça ils ? En plus ils sont plusieurs derrière le rideau ? Je n'arrive pas à le croire, je vais de surprise en surprise. Mais alors, si lui ne se rebelle pas contre ces personnes, il est, comme je le constate, en coopération avec eux ? Je ne comprends pas, il n'y a aucun plaisir à voir les gens souffrir avec ce ... problème, dira t-on. Et ça serait contradictoire dans tous les cas, puisque s'il coopérait avec eux ... Pourquoi venir me soigner ? Il pourrait me laisser dans la mouise comme tous les autres. Mais il ne le fait pas ... On lui a demandé de venir me soigner, ou c'est lui qui l'a décidé de son propre chef ? J'essayais de garder mon calme, toutes les questions qui me trituraient l'esprit devaient sortir, mais je me retenais. J'avais l'impression d'avoir de moins en moins de réponses, au fur et à mesure que j'en demandais. Je dus me résoudre à la boucler lorsqu'il me demanda d'être attentif à son travail, qui pourrait peut-être me sauver la vie ou celle de quelqu'un d'autre pour le futur.

    « Bien compris. »

    Après s'être lavé les mains, il appliqua une sorte de sérum nettoyant sur ma plaie, que je supposais être pour la désinfection ou quelque chose dans le genre. Je suis une vraie bouse en médecine et en soin, ça ne date pas d'hier. Après avoir appliqué un second produit sur la plaie, il tamponna celle-ci doucement avec un linge sec, faisant craqueler quelques lambeaux de peau qui n'avaient pas survécu à la brûlure. Jusqu'ici, je ne trouvais pas ça compliqué, ça ne faisait pas mal, et il avait l'art de bien expliquer les choses ainsi que les produits à utilise, ainsi que l'ordre dans lequel les utiliser. Je restais attentive, et retenais chaque détail de l'opération. Pas de séchoir, c'est noté.

    « D'accord, c'est noté. »

    Tout en continuant, il m'expliqua que ma brûlure n'avait rien d'extraordinaire et qu'il avait sûrement vu bien pire dans sa vie, lui qui était passé via le service ds Grands Brûlés. Pas de chance, je n'y avais pas pensé effectivement. Néanmoins, je n'oubliais pas le fait que deux de mes questions, certes ignorées, restant en suspens. Je n'essayais pas de les lui poser une seconde fois, car après tout, s'il n'y répondait pas, il y avait forcément une raison. Se relavant les mains, il sortit un tube de crème et me prévint de l'éventuelle mauvaise sensation que j'allais subir. En effet, serrer les dents fût ma seule aide dans ce cas, car oui, bien qu'il y aille doucement, les picotements furent bien plus douloureux qu'inattendus pour ma part. Fort heureusement, il eût bien vite fini de s'occuper de ce passage. Enfin, pour finir, ma main fut recouverte par son soin d'un fin bandage très doux, de manière à ce que je puisse utiliser mes doigts. Je crois que je ne pouvais pas le remercier autant que je le voulais pour l'aide qu'il m'avait apporté.

    « Merci infiniment. »

    Commençant à ranger ses affaires, je le sentais partir pour de bon. J'avais encore beaucoup de choses à lui demander, trop pour qu'il y réponde. Beaucoup trop pour qu'il puisse me donner une réponse à chaque ... Je perdais mon temps à essayer d'obtenir des informations sur le pourquoi nous étions tous en danger face au Soleil. Puisque celle-ci devait être ma dernière question, et sûrement celle que je redoutais le plus, je pris mon courage à deux mains.

    « Est-ce qu'il y a ... un remède ? »
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeSam 16 Fév - 20:57
« Je vous en prie. C’est mon boulot tout de même. »

Avec satisfaction, Carlisle avait noté que Cassandre avait été attentive jusqu’au bout et qu’elle n’avait pas été distraite. Dans un sens, c’était tant mieux pour elle. Après tout, c’était elle qui avait la main brûlée, elle qui allait devoir en prendre soin et recommencer le pansement. Et lui savait le faire. Dans l’absolu, si elle n’avait pas écouté … oh, il aurait pu un peu exagérer sur la suite des événements … amputation, quarantaine, gangrène … et lui faire un peu peur. Ç’aurait pu être drôle aussi.

Fermant la petite trousse de secours avant de la pousser vers elle, il pouvait observer qu’elle semblait hésiter sur la question à lui poser. Peut-être qu’elle en avait trop en tête. C’était probablement le cas d’ailleurs. Si les rôles étaient inversés, il en aurait toute une panoplie. Il savait qu’à sa place, il ferait tout pour connaître le fin mot de l’histoire, peu importe le temps passé. Mais il ne lui faciliterait pas la tâche en restant là. C’était bien trop facile s’il leur servait la réponse sur un plateau d’argent. Il allait les faire mariner, chercher, essayer … désespérer et pleurer aussi peut-être. Il voulait les tester. Savoir ce qu’ils étaient prêt à endurer. Quelles concessions ils accepteraient de faire. Quelles étaient leurs limites …
Sans pour autant les mettre en danger physiquement. Enfin, tant qu’ils ne sortaient pas en pleine journée. Mentalement … peut-être mettrait-il un doigt ou deux sur cette limite. Tout dépendrait d’eux en grande partie. Et de son humeur. Mais dans le fond, ce n’était pas un si grand sadique que ça … Ses petits locataires n’avaient pas tant de choses que ça à craindre de lui. La preuve, Cassandre était toujours vivante, non ?

Il fixa de ses yeux bleus leurs homologues à la teinte plus accentuée. Il sourit doucement mais une lueur de tristesse passa dans son regard.

« Je pourrai aisément vous mentir que vous ne verriez pas la différence … mais ce n’est pas mon genre. Le fait est qu’il n’y a pas encore de vaccin. Pardonnez-moi de ne pas avoir la réponse que vous auriez souhaité entendre. »

Le médecin ferma les yeux. Oui, il aurait largement préféré lui dire qu’il y en avait un. Parce que si c’était le cas, il n’aurait pas monté toute cette machination. Il n’aurait pas à essayer de le trouver ce remède. Il n’aurait pas à détourner l’attention d’Hanae de l’extérieur. Il pourrait l’y emmener et lui montrer toute la beauté qui y existait. Mieux : ses parents ne l’auraient pas délaissée ainsi et ils formeraient une vraie famille.
Il ne regrettait nullement ses choix. Il les assumait sans l’once d’une hésitation ni même d’un remord. Mais au fond, il était quelqu’un de bien qui ne voulait que le bien autour de lui. Tout ce qu’il espérait, c’était réussir dans ses travaux tout en incitant la communauté médicale à travailler un peu plus sur ce cas … Il réprima un soupir et secoua brièvement la tête avant de rouvrir les yeux pour regarder Cassandre. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

« En attendant ce jour, prenez soin de vous Aerith. »

Et sans lui laisser le temps de réagir, il sortit de la cuisine pour retourner se perdre dans les passages secrets du château.
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Aerith Braginski
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeSam 16 Fév - 23:18
    Je m'y attendais un peu, voire beaucoup. Mais j'avais gardé l'espoir jusqu'aux derniers instants où mon coeur a loupé un battement. Pas de vaccin. Nous étions condamnés à rester dans l'ombre pour le moment, et ce, jusqu'à ce qu'un remède soit trouvé. C'était frustrant, et même pire que rabaissant de savoir que seule la Lune était notre amie maintenant. Je n'affichais aucune réponse en face de lui, je n'y arrivais pas. Perdue entre tristesse, incompréhension profonde et confusion, je ne savais que dire et que faire. Mes mouvements étaient bloqués par mes pensées tiraillées dans mille sens. Je finissais par aborder un sourire tiré, et relevais mon regard vers le médecin.

    « Merci quand même ... »

    Ma main encore intacte tapotait la brûlée avec un certain stress, et mon pied faisait de même contre le sol. Je ne m'impatientais pas, je tentais de faire passer le mauvais stress via des répétitions de mouvements qui pouvaient s'avérer concluant au bout du compte. Avant de partir, il afficha un petit sourire, et me demanda de prendre soin de moi. J’entrouvrais alors la bouche pour lui retourner le conseil quand mes yeux s'écarquillèrent aussitôt qu'il disparaissait de la cuisine. Stoppée nette dans mon mouvement, je restais là, à fixer la sortie de la pièce.

    « J-Je ne suis pas ... Aerith ! ... Mon nom est ... Cassandre ... ! »

    Aerith est morte ! Elle est partie dans cet accident, elle et ses souvenirs ! Je suis Cassandre, et même si je ne suis que temporaire, j'existe comme telle, je suis un être humain moi aussi ... ! Posant mes mains sur ma tête et fermant les yeux, je me concentrais mentalement. Une migraine foudroyante avait pris mon cerveau l'espace d'un instant, me laissant des bribes de mots qui flottaient comme des murmures dans mon esprit. " Tu es Aerith " disaient-ils. Soudain, je me coupais de cet instant d'écart et revenais au monde réel. Moi, Cassandre, n'était pas décidée à laisser ma place à Aerith, tant bien qu'elle voudrait reprendre ses souvenirs, je continuerais de faire comme si de rien n'était mais ...

    « ... Comment connaissait-il son prénom ? »

    Comment était-ce possible ? Je suis la seule à le savoir ici. La seule. Personne d'autre que moi ne le sait. Pas même mes amis les plus proches, ils ignorent tous tout de l'accident qui a plongé Aerith dans un sommeil lointain ... Comment une personne que je n'ai jamais vu et qui est sensée ne pas me connaître, pourrait savoir ce détail aussi insignifiant qu'important ? Plongée dans mes pensées, je décidais de quitter les cuisines, véritable incertaine de ce qui allait m'attendre dans cet endroit.
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Leon O'Coneils
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeDim 24 Fév - 14:58
Nous allions suivre Cassandre vers les cuisines quand la porte s'ouvrit à nouveau. On ne pouvait donc pas être tranquille dans ce manoir, je voulais juste trouver de l'alcool et remonter aux chambres et voilà que j'étais tombé sur deux autres personnes. Cassandre et non Cassandra ne me dérangeait pas ni l'autre mec qui avait l'air un peu paumé: Elric. J'allai me présenter mais cette chère Johanne débarqua dans le même esprit que dans ma chambre. La personne que j'essayai de fuir venait d'apparaître devant moi. Elle n'était pas méchante mais le fait qu'elle vive si bien cette nouvelle situation me renvoyait à ma propre non acceptation de ce manoir. J'avais presque envie de lui en mettre une afin qu'elle se réveille un peu. Elle me parla je lui fis un signe amical de la tête en espérant qu'elle ne nous suive pas vers les cuisines. Je voulais courir mettre le plus de distance possible entre nous avant de m'énerver. Je regarda Cassandre avec un air presque implorant de nous faire continuer vers les cuisines rapidement. Mais c'est Elric qui nous pressa d'accélérer.

"On y va Elric ! Mais d'abord on va aux cuisines si ça ne te dérange pas."

Je regarda à nouveau Cassandre qui compris qu'il me tardai de partir en direction des cuisines. Le regard vide en pleine réflexion je la suivi sans me préoccuper de ce qui m'entourai. Je voulais partir d'ici, retrouver une existence de vagabond, ramener mon père les soirs où il ne pouvait plus marcher. Voler des firmes multinationales, courir pour échapper aux vigiles. Vendre de la weed à des petits jeunes cherchant à fuir leurs vies misérables. Plus jamais je ne pourrai faire ça maintenant, j'étai condamné à raser les murs en essayant de ne pas sombrer dans la déprime, si seulement je tenais le responsable de tout ça. Je m'imaginais en train frapper cet enfoiré, je l'avais représenté dans ma tête par un vieux prof que je détestai. Je ne me rendis pas compte que Cassandra s'était arrêté et je lui rentra dedans brusquement, je réussi à la retenir par la main pour éviter qu'elle ne tombe par ma faute.

Enfin, une pièce dont l'architecture datait de moins d'un siècle. Une cuisine toute équipée se tenait devant moi, je m’avançai content d'avoir enfin trouvé une sorte de trace de civilisation dans ce manoir. Je m’attendais presque à voir marqué "IKEA" sur le four-micro ondes. Je posa les deux bouteilles de vin sur la table et commença à rechercher de l'alcool plus fort. Aucun placard n'était fermé, un vrai rêve. Je n'avais même pas regardé derrière moi pour voir si Johanne nous avait suivi. Très rapidement, j'ouvris puis referma de nombreux placards, plus rien autour de moi n'avais d'importance, je travaillai comme une fourmi méthodiquement.

"Vodka"

Tout un placard rempli de bouteilles, vodka, rhum, whisky. L'homme qui nous avait tous piégé remontai dans mon estime. Je sorti une bouteille puis deux. Je posa le vin à la place! Avec un grand sourire je me tourna vers les autres.

" On peux partir si vous voulez ! "
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Aerith Braginski
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMar 26 Fév - 1:16
    Après avoir gratifié l'inconnu de mon identité, je pus apprendre la sienne ; Elric donc, qui voulait rejoindre les chambres. Tout comme moi. J'étais sur le point de sortir quand la porte s'ouvrit brusquement, laissant entrer une jeune fille, que je pensais avoir déjà vu ... Ah oui, la soeur du dénommé Julian non ? Je m'en doutais. Johanne il me semble. Elle était venue un peu les mains dans les poches, et avait informé Léon de l'état de sa chambre, ce qui à mon avis, ne lui donnait pas envie d'y mettre les pieds de suite. Malheureusement, les chambres étaient, après les cuisines, notre autre destination. Enfin bon. Jetant un regard neutre à Léon, je le surpris en plein self-control de lui-même, je crois que c'était un message pour me dire de ne pas traîner ! Annonçant notre départ vers les cuisines à Elric, nous tracions notre chemin, laissant libre choix à Johanne de nous ou non. Ne pas remarquer la précipitation du blond était impossible, il avait vraiment soif apparemment. Ou peut-être n'était-ce pas seulement la soif mais passons.

    Arrivant devant la porte des cuisines, je me stoppais nette pour attendre les deux autres derrière mon dos. Seulement la vitesse d'action qu'avait entreprit Léon le précipita vers moi sans qu'il ait le temps de s'arrêter, il y eût collision. Fort heureusement, il attrapa ma main pour éviter que mon équilibre de nature bancal ne soit encore plus désireux de m'envoyer au sol. Poussant un petit soupire, je laissais aux garçons le plaisir de rentrer en premier, examinant ainsi l'état des lieux. Les cuisines étaient sûrement le lieu qui avait le moins cet aspect 'vieux' qui entourait presque toutes les pièces que j'avais pu visiter. Commençant à fouiller méthodiquement chaque recoin de l'endroit à mon tour, je me focalisa sur la nourriture, plus importante qu'autre chose, et laissait les garçons faire leur course.

    « Biscuit, biscuit ... Jus de pomme ... »

    Me retournant vers Léon qui proposait de décoller de l'endroit dans les plus brefs délais, je faisais un petit signe de tête, confirmant l'envie de dégager. Pour ma part, je m'étais munie de jus de pomme en masse, de paquet de biscuit avec et sans chocolat, et de pleins de petites compotes faciles à conserver à température ambiante. Mes courses étaient rapides, mais faites.

    « Pour ma part, j'ai fini aussi. »

    J'attendis la suite sans broncher, peut-être qu'Elric voulait prendre quelque chose ?


( Désolée du retard > < )
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMar 26 Fév - 2:02
L'empressement de Léon le surpris un peu, mais il passa. Le Marsh ne haussa que les épaules en réponse au petit dérangement qu'occasionnait leur futur visite aux cuisines. Sérieusement, il en avait rien à foutre. Du moins tant qu'ils ne faisaient ensuite pas le tour complet du château. La fatigue avait tendance à le mettre de mauvaise humeur, il valait mieux pour lui de se taire. Elric suivit les deux blonds, un peu en retrait, l'esprit ailleurs en détaillant la décoration. Dans un coin de sa tête, il avait l'envie de faire demi tour pour demander à la brunette son nom complet. Mais bon, ce n'était sûrement qu'un tour de son imagination cette impression... C'était de la paranoïa, il ne fallait pas s'en faire... Quoi que la dernière fois qu'il s'était dit ça, c'était avait de savoir qu'il ne pourrait ensuite plus quitter leur charmante demeure de vacance.

Enfin bref, une fois entré dans la cuisine, après une courte bousculade entre les deux qui le devançait, il resta près de la porte. L'héritier Marsh observa Leon faire ses courses dans les placards. Son cri de victoire sur la trouvaille de vodka le découragea. D'accord... d'après un certain proverbe qui disait que l'ordinateur faisait des erreurs plus rapidement que n'importe quel autre invention humaine, à l'exception des pistolets et de la tequila, il avait de quoi avoir peur. Ça ne prenait qu'un mec un peu fou-fou, de l'alcool et la promesse d'être enfermé sous peine de brûler comme les vampires d'Anne Rice et tout allait dégénérer. À moins bien sûr qu'ils ne soient pas au courant que le soleil ne les aimaient plus, pour reprendre les mots de la petite Hanae. Mais au vue de la blessure à la main qu'il avait repéré sur Cassandre...

Comme il n'était nullement intéressé par se faire des provisions, Elric était déjà prêt à repartir. Sauf que comme il réfléchissait à tout ça et qu'il n'avait pas très envie de se poser tout un tas de question qui l'empêcherait de dormir, il décida de se lancer. Car dans le doute...

- Je n'ai rien besoin, ça ira pour moi. Désolé d'être brusque mais... Cassandre, votre blessure à la main est-elle causé par une brûlure du soleil? Et si oui, dois-je en conclure que vous êtes au courant que nous ne pouvons plus sortir d'ici et est-ce aussi la raison à la démesuré envie d'alcool de Leon?

Au vue de leur expression facial, il avait touché dans le mille. Et peut-être qu'il n'aurait pas du en parler avec autant de curiosité et légèreté. Ce n'était peut-être pas approprié... Ah oui... le Marsh avait oublié qu'il y avait des gens qui avaient une famille à peu près normal et qui aimait la vie.

- Désoler si la manière dont je peux en parler vous met en colère... On y va?

Et il passa tout simplement à autre chose, comme si ça allait effacé le petit moment désagréable. C'était digne de son professionnalisme routinier. Ça serait sûrement moins drôle dans quelques jours.
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Leon O'Coneils
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMar 26 Fév - 21:13
Je lisais le derrière de la bouteille pour vérifier la qualité, je ne connaissais pas cette marque mais les quelques lignes écrient en Anglais spécifiaient un savoir de plus 30 dans l'art de distillation de la pomme de terre. Avec un sourire je commença à m'avancer vers la sortie, en levant la tête je vis une connaissance que je n'aurais préférer ne pas voir.
Johanne nous avait suivie, toujours avec son air tranquille comme si tout allait bien. Je sentais la chaleur de mon corps, en quelques secondes elle m'avait fait passé du bonheur d'avoir trouvé de la Vodka à la frustration que procurait choisir l'alcool comme échappatoire. Ordinairement je conservai mon calme sans aucune difficulté mais la vie avait toujours été plutôt clémente avec moi si l'on compare au fait que je suis prisonnier d'un manoir. Je n'en pouvais plus, j'avais envie de me jeter sur la soeur de mon meilleur ami pour la frapper jusqu’à ce qu'elle comprenne que tout n'irai pas bien. Je serrai mes poings pour tenter de canaliser ma colère envers elle et me concentrai sur ce que disaient Cassandre et Elric. Je remarquai qu'elle avait pris des gâteaux et des jus de pommes, je me sentais encore plus honteux avec mes deux bouteilles. Moi j'avais besoin de cela peut être Cassandre était-elle accro aux gourmandises. Je me rapprocha d'eux, on formait un cercle et Elric me demanda si s'était à cause de la maladie que je prenais autant de bibine. Cette question m'avais surpris, je dû faire une sacré tête. Je commençai à cerner son personnage, une nonchalance digne d'un fumeur de joint habitué. Je lui répondis alors d'un ton neutre avec une pointe d'exaspération.

"Il y a de ça Elric mais aussi une autre chose..."

En prononçant les derniers mots de la phrase je regarda Johanne toujours si sereine. Grosse erreur cette fois je le sentais au fond de moi, la rage. J'ouvris la bouteille de Vodka avec empressement et rapidement en bu trois gorgées.Elle allait prendre pour tout ce qui m'étais arrivé depuis 24 heures. Je m'approcha d'elle la bouteille encore ouverte dans la main, n'importe quel personne n'étant pas là quelques secondes auparavant aurait pu me croire bourré. Je l'attrapa par les épaules et lui parla d'un ton calme avec un sourire.

"Vraiment ? T'en as vraiment rien à foutre d'être dans ce putain d'endroit en sachant que plus jamais tu ne reverras ceux qui comptent pour toi ?"

Je voulais me taire, mon discours étais inutile et ne cherchait seulement qu'a la faire souffrir même si en vérité j'en soufrai peut-être plus mais il était trop tard pour m'arrêter maintenant. Je me rendis compte que j'étais surtout jaloux d'elle.

"Tu n'as donc aucune ambition autre que celle de rester enfermer avec des inconnus avec ton frère pour te surveiller en te convaincant que cette vie te convient ? Je te souhaite une belle vie..."

Je la lâcha, plus j'avais parlé et plus mon intonation calme laissait place à la tristesse. Je tourna le dos à toute les personnes de la pièce pour sortir de la cuisine , je voulais partir loin, marcher sans m'arrêter. Je bût une autre gorgée juste avant d'arriver à la porte.
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Johanne de Rodez
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMer 27 Fév - 7:45
Je n'avais absolument pas envie de me retrouver seule dans cette immense salle. Alors je les suivis. Je me tenais quelque peu à l'ecert arrives dans la cuisine. J'ouvrais les tiroirs pour voir ce qu'il s'y cachait sans vraiment faire attention aux autres. Avec un peu de chance, il y aurait de quoi faire un truc bon pour tout le monde. Autant se rendre utile. Mon éclair de génie fut interrompu par une pression sur mes épaules. Je me retournais. Léon se trouvait devant moi, vodka à la main, me prenant par les épaules. Il me cachait la vérité à la gueule. Au début je pensais qu'il était bourré. Ce qui me faisait plus peur qu'autre chose.Mais non, même pas. Aucune excuse. Il me reprochait de m'accommoder de l'endroit. M'accusait d'être heureuse. Langue de pute. J'étais révoltée. La peur du début s'était transformée en haine silencieuse. Je restais là à me faire incendiée avec comme motif le bonheur. Comique, très comique. Je le regardais dans les yeux. C'était mieux ainsi, je ne voyais pas les autres. Et un langue de pute, ça se regarde dans les yeux. Sûrement pas par terre. Je bouillonnais de rage. En soit, c'était rien. J'aurais pu faire ce que je sais faire de mieux : sourire, dire "Bien Léon, oui" et re sourire. Beh non ! J'avais pas envie et j'étais bien assez énervée comme ça.

Déjà de un, tu me touches pas. Dis je une fois qu'il avait fini. Et ne me parle jamais sur ce ton, jamais !

Je lui arrachais sa bouteille chérie des mains. J'en bus une gorgée à la rache. J'avais dis à Julian que je le ferais pas enfin ça va, c'était pas excessif. Il comprendrait. Je tenais la bouteille de vodka au dessus la tête de Léon, goulot vers le haut.

T'es qui pour dire tout ça ? L'ami de mon frère, quelle blague !
Dis je tout en commençant à retourner petit à petit la bouteille vers le bas. On a jamais eu d'amis chez les De Rodez. On est bizarre pour vous. C'est vrai, on s'aime trop. Néfaste selon vous ? Laissez moi vous rire à la face.

Je n'étais pas bourrée. J'étais parfaitement consciente de mes gestes. J'éprouvais presque un plaisir sadique a renverser le reste de la bouteille sur le blond. Un sourire en coin naquit sur mon visage. Ça puait la vodka. Je posais la bouteille derrière moi sur un comptoir et m'assit dessus.

Tu me dégoutes. Et me dire que je vais devoir rester avec des gens comme toi qui désespèrent d'avance, ça, ça me dégoute.

Je fermais les yeux deux secondes. Une musique douce passait dans mes écouteurs que j'avais oublié d'enlever depuis le début. En rouvrant les yeux, je réalisais à quel point je tenais bien des De Rodez pour me faire des amis des le premier jour...
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Aerith Braginski
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeJeu 28 Fév - 1:10
    Attendant que Léon finisse sa rétrospection de l'endroit, je jetais un dernier coup d'oeil aux endroits pas encore vérifié, jusqu'à ce que la voix d'Elric me fasse sortir de mes recherches. Ma blessure ? Ah c'est vrai, un bandage à la main, ça passe pas inaperçu ... Je l'avais presque oublier depuis le traitement que m'avait prodigué le médecin, sauveur de l'extrême. La douleur m'avait presque semblé ... Moins importante, et peut-être était-ce le cas. Posant toute mon attention sur Elric, je lui répondais avec un sourire :

    « Oui, elle a été faite par le Soleil, mais ce n'est rien, vraiment ! Ne t'en fais pas, nous sommes au courant, Léon et moi. »

    Je n'avais pas eu le temps de poursuivre que le blond avait suivi dans la réponse. J'ignorais de même si son attachement à l'alcool était aussi du à ce qui nous arrivait, qui était selon moi, vraiment pire que l'enfer même si je tâchais de ne rien dire. Devoir se priver des rayons du Soleil parce que nous sommes condamnés à les fuir sous la peine de mourir ... Oui, on avait toutes les raisons de perdre notre optimisme avec ça. D'autant plus qu'il n'existe aucun remède ... Mais je pense être la seule à le savoir étant donné que le médecin n'avait semblait-il, croisé personne d'autre. Me retournant vers l'entrée, je constata que Johanne nous avait suivi à distance et avait rejoins notre troupe. A la suite des paroles d'Elric, je recentrais mon attention sur lui pour l'assurer du contraire.

    « Ne t'en fais pas, il n'y aucune raison de s- »

    La voix de Léon avait raisonné plus fort que la mienne, me coupant dans mon élan de conversation. Je m'étais tourné vers lui et Johanne qui semblait commencer une conversation bien plus tendue. La tenant par les épaules, ce qu'elle rejeta vivement, il lui reprocha de prendre la situation à la légère, voire facilement, et commença à s'enfiler une des bouteilles qu'il avait empoché. J'arquais un sourcil dans l'incompréhension, Léon était l'ami de Julian, non ? Y aurait-il conflit avec sa petite soeur ? ... On a jamais eu d'amis chez les De Rodez ... Bizarrement, j'eus un pincement intérieur, sans le comprendre, j'avais ressenti une certaine déception, mais était vite passé dessus en continuant de regarder la scène. Mes yeux s'écarquillèrent alors que Johanne prenait la bouteille et la retournait contre Léon, déversant son contenu sur celui-ci. Posant précipitamment tout mon bordel sur le premier meuble à mes côtés, je tendais mon bras vers le rouleau de sopalin qui traînait sur un comptoir, m'approchant de Léon précipitamment. Déchirant quelques feuilles que je lui tendais, je tournais mon regard sur le blond puis sur Johanne.

    « Ecoutez, on n'est pas ici pour se battre, d'accord ? Si vous ne pouvez pas vous voir, ignorez vous dans le meilleur des mondes, s'il vous plaît ! » expliquais-je sur un ton qui essayait d'être posé, tant bien que la situation me donnait envie de désespérer aussi. « Et Johanne ... Ce n'est pas très gentil d'avoir fait ça. »

    Pourquoi est-ce que je me comporte comme une mère par rapport à son acte ? J'avais l'impression de ressortir les vieilles habitudes du placard. Un côté d'Aerith qui remonte ? Je ne sais pas, je ne la connais pas après tout.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeJeu 28 Fév - 3:20
Il avait bien fait de parler, de poser ces questions. Alors c'était vrai, le soleil les brûlait. Avec chance, Cassandre avait eu des soins, ce qui supposait qu'il y avait dans le château du matériel à leur disposition en cas de connerie passagère et d'exposition solaire. C'était déjà ça. Pour ce qui était de Leon, son adoration de la bouteille venait bien en partie de là. Sauf que ce genre de situation à elles seules ne faisaient pas boire les saints. Dans le monde libre, il devait être un grand fêtard, sans vouloir juger sur le look et ses petites manières. En suivant des yeux ce que le blond faisait, Elric aperçu la discrète Johanne qui les avait suivit finalement. La dispute éclata entre elle et Leon. N'ayant pas envie de s'en mêler, il resta à l'écart, sans toutefois devenir un adulte irresponsable. Si l'un ou l'autre dépassaient les bornes, il allait les arrêter. Tout ça prit cependant une tournure différente de ce qu'il aurait pu s'imaginer.

De Rodez. Il n'entendait rien de plus depuis qu'il avait entendu la jeune Johanne le prononcer. Son frère s'appelait Julian. Julian De Rodez. Plus rien ne comptait autour d'eux. Aucune empathie pour la manière dont tout ça tournait, ni pour la dispute, ni pour les conseils mère poule de Cassandre. Il n'y avait que son coeur qui battait dans sa tête. Que ça et le vif souvenir d'un évènement qui datait de quelques années. Si vif qu'il avait l'impression d'être tombé dans le passé et dans sa main c'était comme s'il tenait la carte d'identité de Julian. De même qu'il s'entendait répété son discourt de jeune con, mot à mot. Le pire, c'était la sensation de brûlure dans le visage, comme si la vieille plaie s'ouvrait. Dans un état qui ressemblait fortement à une transe hypnotique, il ne pu s'empêcher de s'approcher de Johanne.

Elle était soudainement devenue à ses yeux si belle. Un objet à tenir entre ses mains, un objet à jalouser. C'était comme un coup de foudre, du moins vue d'extérieur. Et de ses gestes, et de son attitude, et de ses paroles et de sa colère, tout ça renforça sur lui une forte estime de la jeune De Rodez. Elle avait une forte personnalité, savait garder son calme ou profiter de sa rage et au fond d'elle se nichait une ambition. Il devait sans plus ni moins la découvrir, sous peine de mourir de ses interrogations. Elric se rapprocha, doucement, du comptoir où Johanne s'était assise. Ses gestes étaient posés avec une assurance timide. Dans un acte plus symbolique qu'autre chose, il tira l'un des écouteurs de la jeune femme. Il ne voulait pas qu'elle se sente agressée, mais c'était une manière d'établir un contact plus intime.

- Je voudrais parler avec toi. Tu veux bien me parler aussi?

Voix douce, charmeuse, il attendait avec une certaine angoisse sa réponse. Si elle le repoussait maintenant, se serait plus difficile de l'approcher par la suite. Le Marsh avait espérance, ils avaient quelque chose en commun, le sentiment que ce n'était pas la fin du monde d'être prit aux pièges dans un tel endroit.
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Leon O'Coneils
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeJeu 28 Fév - 8:51
En coulant ma joue à celle de Johanne je lui murmura à l'oreille.

"Tu peux toujours partir faire bronzette si cela te dégoûte tant que ça."

Pour la discussion était fini, j'avais fait de la soeur de mon meilleur ami, mon pire ennemi et peut-être aussi son frère. Je me retourna les feuilles de sopalin dans la main en m’essuyant le visage encore trempé. J'avais prononcé la dernière phrase dans le seul but de l'enrager encore plus, je ne voulais pas vraiment qu'elle meure, cela ferait trop de mal à Julian. Je puai la Vodka et j'avais froid. Au moins je n'avais jamais été aussi bien désinfecté que maintenant mais à quel prix, une bouteille toute entière moins quelques gorgées. C'est vrai que dans la famille ils avaient toujours eu un caractère difficile mais s'était cela qui m'avais attiré chez Julian. Avec l'âge je ne devais plus ressentir la même chose. Je ne prêtai aucune attention aux autres personnes présentes dans la salle et j'espérai qu'eux aussi. Mon comportement avais tout d'un gamin puéril, je le savais mais qu'y puis-je maintenant j'étais énervé. Je reparti vers le placard de bibine et repris de la vodka, j'évita soigneusement de croiser le regard des autres personnes présentes. Je posa les deux bouteilles à coté de moi sur la table de travail. J’ouvris le robinet du lavabo et plongea la tête dessous en me frottant les cheveux des deux mains pour tenter de faire partir l'odeur. L'eau commençait à se réchauffer quand je stoppa le robinet. J'étais encore plus mouillé qu'avant et je sentais encore plus la vodka. Dans un tel état la seule chose intelligente à faire était de rentré dans ma chambre pour prendre une douche si seulement Julian ne la squattait pas. Il allait falloir que je lui explique mon état et comment je m'étais retrouvé comme cela. Le connaissant je risquai de me retrouver obligé de me battre avec lui.

La situation ne m'enchantait pas, j'ouvris une deuxième bouteille et en bût mais cette foi plus que qu'avant. Ma gorge brûlait et je sentais l'alcool me remonter dans le nez, je fis la grimace. Je n'aimais pas l'alcool, juste l'effet qu'il procurait.La Vodka m'avait donné froid et ma chemise puait. Je quitta ma chemise et la posa sur la table me retrouvant torse-nu. Je rigola presque en voyant le crucifix chrétien tatoué sur mon pectoral, ironie de la vie surement ou sorte de punition divine d'être le pire chrétien n'ayant jamais existé, il allait falloir que je change de religion celle là m'avais pas beaucoup servi dans le bon sens. Je pris mes deux bouteilles et sorti des cuisines sans adresser un mot aux trois autres, j'allais vers les chambres, il pouvait encore me suivre si jamais ils avaient compris.
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Johanne de Rodez
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeVen 1 Mar - 18:50
C'était drôle. J'en riais intérieurement tout autant que je le maudissais. Avant de s'avouer vaincu, il réussi quand même à placer sa petite phrase bien préparée. Tss, si tu me connaissais tu saurais que je me retiens bien d'exposer ma peau au soleil. Pédant ! Je voulus répliquer mais une blonde s'interposa. Elle nous faisait la morale ou plutôt elle me faisait la morale. Il faut reconnaître que je pris facilement la mouche pour le coup avec ces paroles.

« Oui, c'est vrai que Léon m'a fait part d'une gentillesse remarquable » dis-je en esquissant un sourire ironique

J'étais resté concentrée sur la blonde et le blond; je n'avais pas vu l'homme s'approcher de moi. Je sentis un des mes écouteurs partir. Non, c'était quoi ça ?! Je plantais mon regard noir dans celui de l'homme mais c’était bizarre. Je n'avais pas l'impression qu'il me voulait du mal. C'était étrange. Il avait un air qui me dérangeait, un regard que je ne connaissais pas. Parler ? Il devait avoir une idée précise. Sa manière de me le dire me perturbait. L'avais-je déjà croisé dans mes périodes de clairs obscurs ?

« Euh oui, si tu veux. Vas-y ! »

Malgré mon hésitation apparente, je n'eus aucun mal à le tutoyer. Il en avait de même. Entre temps, Léon partit. J'ouvris la bouche et la refermai. Non, je n'avais pas à m'excuser. Et puis, au pire, la fille que je supposais être son amie pouvait toujours le consolait hein ? Et puis, il avait sa vodka. Je pris conscience à quel point je pouvais être odieuse. Après tout, il m'avait provoqué. Merde. Je me sentis un peu mal pour la fille qui m'avait fait la morale. Elle avait l'air sympathique. Enfin je ne devais me soucier d'elle, elle était grande et faisait ce qu'elle veux.

« Oui, donc je t'écoute » repris-je.
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Aerith Braginski
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeVen 1 Mar - 20:27
    J'avais l'impression d'être au milieu d'une orgie, mais à un niveau que je ne connaissais pas encore. Elric n'avait pas réagi, et avait décidé de s'approcher de Johanne avec un élan d’admiration qui s'émanait de lui. Il était parti chercher conversation auprès en lui retirant un de ses écouteurs dans un geste calme et paisible. Moi même, je ne comprenais pas ce qu'il lui prenait, et au bout de quelques secondes, je n'essayais plus de comprendre. Reposant mon attention sur Léon, partit se rincer toute la vodka sous le robinet le plus proche, je poussais un petit soupire. L'air ambiant puait sérieusement la vodka, de façon lourde mais soutenable. Posant le rouleau de sopalin, j'attendais une réaction des autres quand finalement, le blond décida de faire son solitaire en sortant de la pièce sans adresser un regard ou une parole à qui que ce soit. Le surveillant du regard jusqu'à ce qu'il soit sorti de la pièce, je posais mes mains sur mes hanches, regardant avec une once de nonchalance le sol recouvert de vodka. Quelqu'un aura à nettoyer mais cette personne ne sera pas moi. La remarque de Johanne me fit sortir de mes pensées un instant.

    « Tu aurais pu ignorer sa provocation, même si c'est difficile. »

    Avais-je annoncé d'un ton calme, essayant de calmer la chose. Ce qui était sûre, c'est qu'elle ne se laissait pas faire, et que son caractère lui imposait de réagir au quart de tour. Ce qui n'était rien de mal, au contraire, elle était vive et c'était un atout, mais pas pour les disputes dans ce genre. Poussant un énième soupire, je finissais par attraper les sopalins mouillés et les jeter dans la petite poubelle à quelques mètres de là. Une bonne action de faite au moins. Je me dirigeais vers la sortie des cuisines, empochant mes biscuits et les bouteilles de jus de pomme que j'avais posé auparavant. Me tournant une dernière fois vers les deux jeunes gens qui restaient en ces lieux, j’esquissais un sourire un peu fatiguée :

    « Elric, Johanne, faites attention à vous. »

    Je décollais de l'endroit pour continuer mon aventure dans les couloirs. J'ignorais où était passé Léon, mais ce qui était sûre, c'est qu'il avait fait son petit bout de chemin pendant que je m'efforçais de remettre les choses à leur place. Je comptais sur Johanne pour informer Elric du chemin à prendre pour les chambres, puisqu'apparemment, elle en était venue.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeVen 1 Mar - 21:08
Le Marsh fut plutôt content de lui-même. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas entreprit de conversation avec des gens autres que ses employés et dans cet endroit, pour le moment, tous lui étaient réceptif. Et la personne dont il voulait le plus retenir l'attention ne semblait pas faire exception. Johanne ne le repoussa pas. Il avait donc déjà gagné son premier point. Il esquissa un demi sourire enjôleur et, malgré qu'elle lui avait dit qu'il pouvait lui parler, il attendit qu'elle et Cassandre est terminé de parler. Après ça, la blonde les laissa seuls. Ses yeux bleus glace se plongèrent dans le regard de la jeune femme et il se mordilla quelque peu la lèvre inférieur avant de prendre la parole. Il ne voulait pas dire de connerie, alors il y avait bien pensé.

- Je crois qu'on va commencé par les conventions. Je me présente, moi c'est Elric, enchanté.

Il présenta sa main à la belle De Rodez. Sa tentative de prendre le contacte en commençant par les présentations était certes un peu timide mais respectueuse. De plus, ça insistait à croire qu'il ne se fiait pas sur ce qu'il s'était passer entre Johanne et Léon pour la juger. Elric restait près d'elle, à une distance qui gardait une certaine intimité entre eux sans toutefois être inconfortable.

- J'aimerais savoir... Léon et les autres semblent plutôt inquiet, voir même paniqué à l'idée d'être prisonnier de cet endroit. Pourtant toi, tu est calme. Tu ne semble pas en être trop mal accommodé. Il te plait bien aussi cet endroit?

Aussi, le terme était bien utilisé, il servait à lui faire comprendre qu'il n'y aurait aucun mal à ce qu'elle s'exprime dans ce sens, car lui aussi n'en voyait pas tant l'inconvénient. Et puis, le Marsh faisait très attention à rester sympathique et à ne pas tourner ses phrases dans un sens où elle se sentirait brusqué. Il fallait qu'il sache.
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Deidara Iwagakure
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeDim 3 Mar - 20:52
Je ne contrôlait pas mes jambes. Elles allaient de leur propre volonté vers un lieu inconnu. Je devinait de par les instruments et les meubles que je me trouvais dans une cuisine. Celle-ci était moderne et très laide. Encore un endroit dont je m'occuperais de redécorer plus tard à ma manière ! Je ne supportais pas qu'un lieu si agréable à regarder de l'extérieur soit comme ça à l'intérieur, mais en même temps, je me réjouissais de pouvoir le redécorer selon mes envies.Cette endroit était laid à souhait. Un regard de dégout s'invitait sur mon visage. S'attardant sur tout les recoins de la pièce, je posais mon regard sur deux personnes se trouvant aussi dans cette cuisine. Un jeune homme se trouvais en face d'une jeune fille, et je ne pu faire autrement que de trouver cet homme moche, contrairement à la jeune fille qui avait un très beau visage. C'était incroyable comme il allait bien avec la pièce. Tout les deux était aussi laid l'un que l'autre. Je réprimais une envie de vomir en toisant l'homme. J'éprouvais d'ailleurs une grande difficulté à qualifiée cette chose d'homme. Il s'apparentait plus à un sanglier croisé avec un ours des caverne ayant passé toute sa vie à ne rien faire. Tout son être était repoussant. Étant au maximum de ma capacité à supporter l'horreur, je détournais mon regard vers une autre direction et posa doucement mon regard sur la jeune femme.

Je m'attardais sur son visage si charmant qui semblait pouvoir s'allumer et s'éteindre en un instant. Il ne semblait pas aimé la constance, il semblait pouvoir rire et pleurer d'un coup à la suite, comme ça, juste parce qu'il en aurait envie. Il semblait même pouvoir exploser comme ça. Exploser. Voila quelque chose qui me plaisait. cette jeune fille promettais d'être fort divertissante ! Cependant, elle faisait une petite moue que je voyais comme agacée. Cet erreur de la nature embêterais une si jolie chose ? Encore un qui voulais se faire exploser au C4 façon Deidara ! M'enfin, comme je venait de débarquer, je ne pouvais pas vraiment savoir la situation. Il aurait été fâcheux que je me soit grandement trompé. Toutefois, j'ai toujours aimé mettre du piquant dans les situations étrange. Je m'approchais de la jeune fille en lui lançant un regard enjôleur et mon plus beau sourire et, une fois proche d'elle, je lui dit en désignant l'autre moche en face d'elle :

Cette laideur suprême serait-il en train de vous ennuyer ?
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Johanne de Rodez
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeLun 4 Mar - 20:35
Faites attention à vous. Oui madame, bien madame. Je me retrouvais seule dans la cuisine avec l'homme que la blonde avait appelé Elric. Ce dernier se mit à sourire d'une façon peu rassurante. Il planta ses yeux dans les miens. Cette succession de mouvement me fit sourire. J’arborai un air de défi. C'était quoi le jeu là ? Je chopais une bouteille de bière à côté de moi. Quelqu'un avait du la sortir avant la poser et l'oublier. Léon sans doute. J'en bus une gorgée avant de lui serrer la main. Elle était chaude comparée à la mienne.

« Johanne. » dis je tout simplement avec un demi-sourire.

Je détestais les conventions et les enchanté monsieur m’encombraient. De plus, que je pouvais être désenchantée. Elric restait à une distance près de moi assez proche. Comme si on était intime. C'était clair, il attendait quelque chose mais quoi ? Personne n'a envie de taper la discute avec une fille qui renverse une bouteille de vodka sur un pauvre mec qui l'a agressé verbalement. La question était venue : m’accommodais-je de cet endroit ? Où voulait donc t-il en venir...

« Peut être. Disons que je pense qu'il ne faut pas s'en faire et autant prendre ça à la rigolade. Le château a l'air pas mal. Et il y a l'air d'avoir des gens à rencontrer... Et vous ? »

Je m'avançais un peu plus près de lui attendant sa réponse avec un brin d'impatience. Fixée sur le visage d'Elric, je ne vis pas l'autre espèce de psychopathe dérangé s'approcher. J'eus une moue d'étonnement devant sa phrase. Étonnement dû à sa phrase même, et dû à l'aura que ce personnage dégageait. Une blancheur s'en émanait mais ce n'est pas pour autant qu'il m'inspirait de la confiance.

« Laideur suprême vous dites ? En tout cas, cette laideur vous dépasse au niveau du regard enjôleur et du sourire. »

Sur ces paroles, je m'approchai un peu plus d'Elric. Cette personne me fascinait tout autant qu'elle m'effrayait.


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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeLun 4 Mar - 22:01
Tout allait bien, la belle jeune femme était réceptive à discuter avec lui, répondant avec franchise à son interrogation. Elle avait un mode de penser pas trop renfermé qui l'aidait à ne pas se casser la tête sur la situation. Et elle avait bien raison, l'endroit était pas si mal, quoi que le service pour un endroit ''vacancier'' était médiocre. En dehors de ça, ils n'étaient pas à la rue au moins. Ils auraient eu l'air fin à être infectés dans les bois, à se chercher un abris du soleil. C'était aussi plus que vrai qu'il y avait des personne intéressante à rencontrer. Il en avait une juste sous les yeux. La proximité toujours plus rapproché qu'elle établissait entre eux remonta de peu ses pulsations cardiaques. Un peu plus et il se serait vraiment cru amoureux de Johanne. Toujours avec un sourire enjôleur aux lèvres, il allait répondre, quand un intrus fit irruption dans leur conversation.

Le Marsh tourna vivement la tête vers le blond qu'il détailla et reconnu comme étant l'un des endormit du hall qui devait s'être réveillé après lui. L'attitude, le ton et les paroles de l'individus le frustrèrent profondément mais un bon self-control préserva son humeur. Quoi qu'il n'était pas tout à fait loin de laisser partir l'envie de lui coller son poing en pleine figure. Il savait pertinemment qu'il n'était pas le plus bel homme sur terre mais l'individu allait trop loin. En fait, Elric ne dit rien pour laisser la jeune De Rodez mener dans quel sens il devrait agir par la suite. Il ne devait absolument par faire d'erreur, il ne devait pas l'effrayer. La réplique de Johanne lui donna une petite victoire. Le blond n'avait vraiment pas été malin de s'immiscé comme ça. Cette irruption les rapprocha encore, à son grand bonheur.

Bon, comme le blond était assez dérangeant, c'était le moment de le faire dégager. Le Marsh planta son regard glacé dans celui de Deidara. Soudainement, Elric devint menaçant dans son allure, il semblait plus imposant, plus dangereux. Dans ses yeux une lueur terrifiante apparu. Dans ceux-ci on pouvait apercevoir l'ombre d'une chose malsaine et la certitude qu'il n'aurait aucun remord à commettre les pires atrocités. Ce regard révélait une envie de chaire et de sang. Sa voix grave était calme, froide, posé, il maîtrisait chaque intonation parfaitement pour faire passer un voile de menace.

- J'étais entrain de discuter avec la demoiselle. Je te prierais de partir tout de suite, à moins que tu sois vraiment le malotru disgracieux et impudent que tu viens de laisser paraître, alors dans ce cas il se pourrait que je corrige cette attitude.

Quand il se retourna face à Johanne, toute trace de violence en lui s'était envolé, ne laissant que l'homme charmant. C'était presque comme si ça ne venait pas de se produire. D'un geste de main doux il invita un mouvement vers la porte.

- Peut-être vaudrait mieux aussi continué cette conversation ailleurs. Je suis fatigué et je ne sais pas où son les chambres. Tu pourrais peut-être me montrer où elles sont?

Dans une mimique simple et enjoué il lui sourit, comme l'aurait fait un ami dans une situation totalement banale. C'était difficile de croire que quelque secondes avant à peine il avait paru méchant.
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Deidara Iwagakure
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitimeMar 5 Mar - 18:17
Les paroles de la jeune fille ne m'étonnais presque plus. Depuis que j'avais mis les pied dans cet endroit, j'enchainais déception sur déception. Malgré son si beau visage, la jeune fille n'était en fait qu'une grosse truie. Elle ressemblait au château. De l'extérieur, ces deux là était très beau., mais à l'intérieur, ils étaient moche et hideux. Quelle dommage. C'était du gâchis de beau visage. Tout de même ! Face à mon splendide charme, elle n'aurait pas du réagir comme ça. Ce n'était vraiment pas drôle ! Aucun sens du spectacle. Quelle tristesse. O dieu, pourquoi fallait-il qu'elle soit si laide ? Celle-ci ce retourna vers le petit cochon qui ne bronchais pas. Il restait calme. Enfin, quelque minutes seulement. Après ce petit temps de silence le petit bovin se retourna vers moi et ses yeux changèrent. Ils se mirent à me transpercer d'un regard mauvais.

Mon alerte mentale spécialisée dans les situations comme celle-ci sonnait à m'en faire mal à la tête. Mais, au plus grand malheur de celle-ci, je ne l'avais jamais écoutée. Je ne bronchais pas face à ses paroles, elles étaient tout à fait prévisibles. C'était une réaction normale, cependant il semblait prés à me découper les jambes avec les dents. Je ne savais pas que les gorets était capable de tant de férocité. Je souriait de cette réaction. Ma remarque l'avais touchée. En me montrant cette colère, il me plaçait lui-même au dessus de lui. Pauvre petite chose.

- Tiens tiens, la ferme se rebelle !

Allait-il cette fois-ci réellement me frapper ? Ce n'était pas que j'en avais envie, loin de là, mais j'avais envie de le voir péter un plomb. En quelque sorte, il me prouverait que j'étais bien supérieur à lui de part mon agaçant calme. Entre temps, il s'était retourner vers la truie pour parler d'affaire bovines dont je me foutais royalement. Il était redevenu comme au tout début, pacifique, et son visage arborait un sourire amical pour la jeune fille. Était-il bipolaire ?
Il semblerait que ce type n'était tout de même pas très bien dans sa tête. Conscient que ma remarque ne suffirait peut être pas à mettre ses nerfs à vifs, je décidait de remettre une couche. En fait, j'étais peut être aussi un petit peu fou. Mais c'était ça qui était drôle.

- Et si je restais, ça ferait quoi ?
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MessageSujet: Re: Cuisine   Cuisine Icon_minitime
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